Façonné par des considérations autour du respect de la liberté d’expression ou encore du devoir de mémoire, le principe du droit à l’oubli revêt de nouveaux aspects avec le développement des technologies de l’information et de la communication.
Alors que certains États américains concèdent désormais à la vie numérique une valeur testamentaire, offrir aux internautes un contrôle tangible de leur réputation sur la Toile devient une nécessité, mais aussi une épineuse question qui recèle des zones grises.
Pour démystifier les enjeux de la publication de données personnelles et cerner ses implications en matière de confidentialité, la CNIL initie une consultation publique en ligne.
La réflexion englobe les sites d’information, mais aussi les réseaux sociaux… et les moteurs de recherche, avec en première ligne le droit au déréférencement, dont le périmètre d’application reste flou à l’heure actuelle.
Organisé en six rubriques, le questionnaire aborde ouvertement les problématiques d’e-réputation, de désindexation, d’usurpation d’identité…
Les conclusions qui en ressortiront sont vouées à alimenter un projet européen dont l’adoption est prévue avant la fin de l’année, pour une entrée en vigueur à l’horizon 2015.
Bruxelles se donne ainsi pour objectif de renforcer la protection des données des citoyens, en collaboration avec les acteurs du Net.
—— A voir aussi ——
Quiz ITespresso.fr : maîtrisez-vous vos informations personnelles sur Internet ?
Crédit photo : nmedia – Shutterstock.com
L’IA générative excelle dans plusieurs cas d’usage, notamment dans l’analyse, la recherche et la synthèse…
Trop tôt pour envisager d'acquérir un PC Copilot+ ? Les roadmaps d'Intel et d'AMD peuvent…
Dévoilés lors du CES 2025, les PC Copilot+ au format convertible restent encore limitée dans…
Les fonctionnalités de Gemini sont intégrées dans la suite bureautique Google Workspace. Conséquence : les…
Au CES 2025, les principaux constructeurs ont annoncé l'arrivée des ordinateurs de bureau dotés de…
Equipés de NPU, les PC Copilot+ peuvent déployer des LLM en local. Un argument suffisant…