Les drones civils prennent leur envol aux Etats-Unis : après une période de tests, on peut envisager un véritable démarrage en 2015. Coup de pub ou véritable vision business ? La démo d’Amazon effectuant des livraisons par ce biais a marqué les esprits fin 2013.
Le 30 décembre, l’Agence américaine de l’aviation civile (FAA) a sélectionné six sites pour effectuer des tests de drones civils qui s’étaleront entre 2014 et 2017. Les zones retenues balaient l’ensemble du vaste territoire américain : Alaska, Nevada, New York, Dakota du Nord, Texas et Virginie. Les expérimentations serviront à cerner le potentiel (commerce, agriculture, lutte antiterrorisme, gestion des catastrophes naturelles…) et les éventuels freins (techniques, règlementaires, sécurité, protection de la vie privée…). Et ce, avant une ouverture plus large d’exploitation.
Les initiatives à vocation commerciale commencent à émerger : aux Etats-Unis, Amazon voudrait vraiment démarrer le service de livraison par drones Prime Air d’ici 5 ans selon son P-DG Jeff Bezos (exploitation à 15 kilomètres à la ronde de ses entrepôts). Plus près de nous, la Deutsche Post en Allemagne prévoit l’usage de drones pour la livraison de médicaments à domicile.
Quid en France ? Interrogé par l’AFP, Emmanuel de Maistre, Président de la Fédération professionnelle du drone civil, considère que le drone civil aura très vite un rôle complémentaire des satellites, des avions et des hélicoptères. Ils pourront être exploités dans divers domaines : cartographie, surveillance des pipelines et des lignes de chemin de fer ou des réseaux électriques…
La France serait en avance avec une règlementation adoptée dès 2012 sur l’usage des drones civils. Mais les usages professionnels « hors de vue du pilote » (ou opérateur) sont strictement encadrés. Se dirige-t-on vers une industrialisation ? La Direction générale de l’aviation française recense 350 opérateurs de drones homologués. C’est beaucoup plus qu’au Royaume-Uni (300) et la Suède (130).
Ainsi, la SNCF utilise des drones pour surveiller des tronçons de voies ferrées souvent la cible des pilleurs de métaux.
En l’état actuel, ses perspectives n’intéressent pas la société française high-tech Parrot. « Le transport d’objets n’est pas un domaine sur lequel Parrot travaille », commente Henri Seydoux. « L’AR.Drone est un jouet, un robot volant dédié à l’amusement et au rêve. »
Un autre acteur ancré dans le commerce électronique comme Vente-Privée.com préfère gloser : son P-DG Jacques-Antoine Granjon a un projet plus ambitieux pour la fin du XXIème siècle : la téléportation des produits commandés (voir vidéo YouTube).
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