Parrot voudrait renforcer ses assises financières en procédant à une augmentation de capital pour un montant compris entre 270 et 300 millions d’euros.
Selon Les Echos, les fonds serviraient à « accélérer son développement et consolider son leadership sur le marché des drones » pour le grand public et pour les professionnels.
Ce serait la plus grande opération de financement jamais enclenchée par le groupe d’ingénieurie high-tech de Henri Seydoux qui pèse 500 millions d’euros en Bourse (Euronext).
Le P-DG fondateur devrait souscrire à cette augmentation du capital à hauteur de 90 millions d’euros, ce qui lui permettrait de conserver une participation de 36,2%.
Sur le troisième trimestre 2015, Parrot a réalisé un chiffre d’affaires de 77,8 millions d’euros (218,1 millions d’euros sur les neuf premiers mois de 2015).
Le résultat d’exploitation (EBIT) se situe à 4,9 millions d’euros (+373% en un an) net et le résultat net s’élève à 6,2 millions d’euros (+ 730% en un an).
Cela fait 5 ans que le premier drone du groupe high-tech français de Henri Seydoux avait été lancé (Parrot AR.Drone 1.0).
Désormais, il se considère comme le deuxième acteur dans le segment grand public avec divers modèles (MiniDrones, Bebop…), derrière le chinois DJI.
Le marché des drones grand public est estimé à 321 millions de dollars en 2015. Il pourrait atteindre 1,5 milliard de dollars à l’horizon 2020 (source : cabinet de conseil Oliver Wyman).
Il tendrait à se confondre dans d’autres catégories comme les jouets connectés avec des acteurs comme Syma, Sphero, Ubsan et WooWee (mais le contenu technologique est « moins abouti » selon Parrot) ou les caméras volantes avec des acteurs comme DJI (Chine), 3DRobotics (USA) et Yuneec (Chine).
En attendant l’Américain GoPro : le roi de l’action cam vise aussi le marché des drones.
Cette agitation n’inquiète pas Parrot dans sa communication financière. Le groupe de Henri Seydoux considère « être en mesure de continuer à se distinguer de ses concurrents par le caractère ludique, léger et ‘tout-en-un’ de ses drones grand public et leur image de marque ».
La manœuvre est stratégique. Désormais, le business des drones représente 50% du CA de Parrot (l’autre grand pôle d’attraction étant la connectivité dans l’automobile).
On perçoit une nette avance sur le volet drone grand public (41%) comparé à l’angle pro (9%) qui est enrichi avec l’acquisition de start-up dédiée à ce segment d’activité comme SenseFly ou Pix4D. Les usages sont multiples : cartographie, agriculture de précision, inspection et surveillance.
Sur le volet pro, les perspectives de business sont plus alléchantes : entre 2015 et 2020, le marché devrait passer de 1,4 milliard d’euros à près de 5,6 milliards d’euros.
Là aussi, la bataille sera rude : outre DJI et 3D Robotics, il existe d’autres acteurs notamment aux Etats-Unis tels que Precision Hawk, Aerovironment (côté au Nasdaq) ou Trimble (côté au NYSE).
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