Dropbox opère un ravalement de façade sur son client de synchronisation pour Windows et Mac OS X, dont le menu contextuel concentre dorénavant l’essentiel de l’expérience utilisateur.
S’y trouve désormais deux listes de trois éléments chacune : dans la partie supérieure, les notifications de partage ; en dessous, les derniers documents modifiés.
S’y adjoignent des raccourcis vers le dossier local et l’interface en ligne, ainsi qu’une icône à l’effigie d’une roue crantée, préférée au champ textuel « Préférences » de l’ancienne version pour donner accès au paramétrage de l’application.
Les liens vers les documents partagés sont accessibles d’un survol du pointeur et le système de notifications fonctionne en temps réel. Les applications Android et iOS en héritent.
La différence est flagrante avec la première version (0.6.222) diffusée en avril 2008. Pour autant, l’intégration vis-à-vis du système d’exploitation reste partielle, la plupart des actions renvoyant encore sur le site Dropbox.com.
Au passage, l’ancien menu contextuel, qui affichait notamment l’état de synchronisation et l’espace de stockage utilisé, disparaît des radars. Il est retrouvable au moyen d’un clic droit sur les préférences.
Ces changements qui toucheront l’utilisateur final constitueront surtout un faire-valoir auprès du grand public.
Difficile d’espérer nouer, à la faveur de ce lifting plus graphique que fonctionnel, des accroches avec les entreprises.
C’est pourtant sur ce marché que Dropbox concentre son offensive 2013.
Et pour cause : les clients professionnels sont d’autant plus appréciés des investisseurs qu’ils sont potentiellement porteurs de marge.
Il s’agit là d’un enjeu crucial pour la société, qui prépare pour le prochain trimestre son entrée en Bourse aux Etats-Unis, avec une valorisation à 4 milliards de dollars et un portefeuille de 100 millions d’utilisateurs qui téléversent chaque jour plus d’un milliard de nouveaux fichiers depuis un demi-million de terminaux.
—— A voir aussi ——
Quiz ITespresso.fr : connaissez-vous les services grand public de cloud computing ?
Equipés de NPU, les PC Copilot+ peuvent déployer des LLM en local. Un argument suffisant…
Que vous soyez un novice dans le domaine informatique, ou avec un profil plus expérimenté,…
Les attaques de phishing utilisant des QR codes frauduleux intégrés dans des documents PDF joints…
Microsoft a amorcé le déploiement de Windows 11 24H2. Passage en revue des nouvelles fonctionnalités…
L'intégration de Copilot dans la suite bureautique s'accélère. Où trouver l'assistant IA et comment l'utiliser…
Microsoft annonce une phase expérimentale pour lancer Recall sur les PC Copilot+. Elle doit commencer…