Après dix ans d’existence, Dropbox prend-il pour de bon le chemin de la Bourse ?
Reuters répond par l’affirmative : les premières sollicitations auprès des banques d’affaires interviendraient dans les prochaines semaines.
Voilà plusieurs années qu’on dit le pure player californien du cloud – qui présente son offre sous l’angle de la productivité – sur la voie d’une IPO.
Il en était déjà question au printemps 2014, lorsque plusieurs médias américains avaient fait état de l’ouverture d’une ligne de crédit estimée à 500 millions de dollars. Certains y voyaient un parallèle avec les démarches de Twitter, qui avait recouru au même levier un mois à peine avant son arrivée au NYSE en novembre 2013.
L’hypothèse est revenue sur la table avec l’ouverture supposée, il y a quelques semaines, d’une deuxième ligne de crédit, pour un montant évoqué à 600 millions de dollars.
D’autres éléments laissent penser à l’imminence d’une IPO. Notamment le fait que Dropbox s’est mis à distiller des indicateurs financiers.
En juin 2016, lors de la Bloomberg Technology Conference, le CEO Andrew Houston avait affirmé que le cash-flow, c’est-à-dire l’ensemble des flux de liquidités issus de l’activité de la société, était positif.
À cette occasion, le dirigeant avait reconnu que chez les investisseurs, la raison commençait à l’emporter sur la passion, se traduisant par une moindre confiance dans les éléments « traditionnels » censés illustrer la bonne santé d’une entreprise. En l’occurrence, chiffre d’affaires et résultat net.
En janvier dernier, Dropbox avait lâché une autre métrique : le franchissement du cap du milliard de dollars de revenus sur un an – le tout assorti d’une étude IDC démontrant qu’aucun autre acteur du SaaS n’avait atteint aussi rapidement ce seuil.
Au mois d’avril, la liste s’était allongée avec « un Ebitda positif », Dropbox revendiquant, en parallèle « plus de 500 millions » d’utilisateurs enregistrés et « plus de 200 000 entreprises » utilisatrices de l’offre Dropbox Business.
En toile de fond, les nombreuses sociétés technologiques contraintes à revoir leur valorisation à la baisse dans le cadre de leur introduction en Bourse. Snap, coté depuis le 2 mars sur le NYSE, en est un exemple récent.
Depuis son dernier tour de table qui remonte à 2014 (325 millions de dollars en Série C, avec des pointures du capital-investissement de la Silicon Valley dont Sequoia Capital, Index Ventures et Accel Partners), la valorisation conférée à Dropbox avoisine les 10 milliards de dollars.
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