Une nouvelle rubrique a fait son apparition dans la foire aux questions de Pixelapse. Elle ne concerne ni l’ajout de fonctionnalités, ni une quelconque modification des tarifs ou de la politique de confidentialité… mais le rachat de la start-up californienne par Dropbox.
Le spécialiste américain du stockage en ligne se donne un an pour intégrer, dans sa propre offre, les technologies héritées de cette acquisition. En l’occurrence, une plate-forme de collaboration destinée aux designers.
Accessibles sur les environnements Windows et Mac, les outils de Pixelapse s’intègrent dans les principales solutions du marché (Photoshop, Illustrator, InDesign, Fireworks, Graffle, Sketch…) et supportent une cinquantaine de formats de fichiers.
Au cœur de ce service, on retrouve un système d’historique qui permet de parcourir les différentes étapes d’un projet sous la forme d’une frise défilant à l’horizontale.
Cette fonctionnalité dite de « versioning » s’assortit d’un « fil d’actualités » sur lequel s’affichent les dernières modifications apportées à des fichiers, mais aussi les éventuels commentaires et annotations apposés par les collaborateurs, ainsi que les interactions entre ces derniers, via l’outil de discussion intégré.
Pixelapse propose également un module d’assignement de tâches et la possibilité de définir des permissions, par exemple pour que des clients ne puissent avoir accès qu’à des aperçus en ligne ou que les e-mails de groupe ne soient reçus que par certaines personnes.
Par défaut, les fichiers manipulés sont stockés sur un espace Amazon S3. Il est toutefois possible de se connecter à d’autres services… dont Dropbox.
Fondé en 2011 par des designers sortis de Princeton et Stanford, Pixelapse a lancé son activité grâce aux incubateurs Y Combinator et StartX (à ne pas confondre avec la société française de services spécialisée dans l’intégration des logiciels libres pour les entreprises et administrations).
La jeune entreprise revendique « plusieurs dizaines de milliers de designers, freelance ou en équipe » pour son offre divisée en cinq paliers. L’utilisation est gratuite pour les projets publics open source ; le ticket d’entrée est fixé à 15 dollars par mois pour héberger jusqu’à 3 projets privés ; c’est 29 dollars pour 6 projets et 69 dollars pour 15 projets ; au-delà, il faut prendre contact avec le service client.
Pixelapse continuera à fonctionner de manière autonome, au moins pour un an, le temps de finaliser la transition technologique et commerciale vers Dropbox. Les inscriptions sont toujours acceptées à l’heure actuelle.
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