e-book : les Français ont un sérieux penchant pour le gratuit et le piratage
Selon une étude Hadopi/GLN, un peu plus d’un Français sur 10 lit des e-books. Le piratage et la gratuité des livres numériques ont le vent en poupe.
Avec le concours de l’IFOP, Hadopi et le Groupement pour le développement de la Lecture Numérique (GLN) ont mené une étude sur « les usages et les perceptions du livre numérique » à l’heure où les liseuses et les e-books prennent de plus en plus d’importance.
Ce que l’on peut constater, c’est que encore peu de Français se sont tournés vers l’usage du livre numérique : seulement 11% des sondés affirment être des lecteurs d’e-books.
L’entrée dans l’univers du livre électronique se fait généralement par « opportunité » : le fait de posséder un terminal dédié à cet usage incite à consulter des e-books.
Ainsi, selon l’étude IFOP, 37% qui lisent volontiers des livres numériques le font à partir de leur tablette, 33% à partir d’un ordinateur portable ou d’un mini-PC, 24% à partir d’un support spécialement dédié, la liseuse, 26% depuis un smartphone et 17% via l’usage d’un ordinateur fixe.
Parmi les avantages à préférer un e-book à un livre papier traditionnel, les personnes interrogées mettent en avant l’aspect économique (un livre économique coûte en principe moins cher à l’achat qu’un livre imprimé), la praticité et la facilité d’acquisition en téléchargement.
Concernant les nouvelles méthodes d’achat, près de 8 sondés sur 10 se montrent intéressés par la vente couplée (vente d’un livre papier et de sa version numérique) et près de 7 personnes sur 10, parmi les plus gros lecteurs, aimeraient avoir la possibilité de souscrire à un abonnement.
Par ailleurs, le piratage des e-books, comme tout support numérique, est d’actualité : 34% des Français se procurent des e-books « souvent de façon illégale souvent ou de temps en temps ».
Selon l’étude «la banalisation des livres numériques entraîne la perte du sentiment de propriété, c’est une offre perçus comme « libre » : de simples fichiers, avatars du livre imprimé ».
59% des Français estiment que les livres électroniques restent chers à l’achat. Quel que soit le type d’e-book, le seuil psychologique d’achat calculé ne devrait pas dépasser les 10 euros, selon les sondés.
Et plus de 7 lecteurs de livres numériques sur 10 se les procurent le plus souvent ou exclusivement gratuitement.
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