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e-Commerce : les 3Suisses en quête d’un repreneur

Ex-chantre de la VPC, les 3Suisses sont dans de mauvais draps et cherchent un repreneur afin de tenter de remonter la pente.

Le groupe 3SI (anciennement 3Suisses International), filiale de la holding allemande Otto, a annoncé, le 25 mars, son intention de céder à un ou plusieurs acquéreurs potentiels ses activités dédiées au e-commerce, incluant l’enseigne 3Suisses, pour se concentrer exclusivement sur ses services aux professionnels de la vente en ligne, à l’image de Mondial Relay (distribution) et Dispeo (préparation des commandes) ou encore Mezzo (relations clients).

Aujourd’hui, 3SI collabore 8 000 e-commerçants en France, Espagne et Belgique.

Le groupe 3SI a l’intention de mettre en vente toutes ses activités e-commerce détenues non seulement en France, mais aussi en Belgique, en Espagne, en Allemagne, en Autriche et en République Tchèque.

Les enseignes européennes concernées sont Unigro (Belgique, équipement maison), 3Pagen (Allemagne et Autriche, articles de décoration), Cemod (République Tchèque, articles de mode) et Cogemag-Excédence (France, déstockage).

« Cela représente un périmètre de 400 millions d’euros et 900 collaborateurs », a expliqué à l’AFP le porte-parole du groupe français, Antoine Pernod.

La conséquence attendue de cette cession des activités de vente en ligne des 3Suisses : la suppression potentielle de 80 emplois en France, via un Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE).

Plusieurs enseignes du groupe français sont déjà prêtes à être cédées ces prochains mois : Blancheporte (mode pour sénior) sera vendu le 1er avril prochain à son management, Becquet (textile maison) est prévu pour être acquis par la société de vente à distance Domoti.

Même si les 3Suisses sont présent sur la vente en ligne depuis 1995, le spécialiste de la VPC n’a jamais su prendre le virage de l’e-commerce, distancé pas des géants intraitables, comme Amazon, eBay, Zalando, et autres Sarenza…

Concernant l’enseigne les 3 Suisses en France, elle ne peut pas être vendue en l’état, à cause notamment de sa structure juridique. Le groupe détient en effet des parts dans des activités, comme l’assurance, qui n’ont aucun rapport avec la mode et la décoration, a expliqué le porte-parole du groupe, Antoine Pernod.

Une « étape intermédiaire » passant par la mise sur pied d‘ »une structure nouvelle » est à l’ordre du jour : elle devrait comprendre une quarantaine de collaborateurs (147 actuellement), à laquelle serait rattachée l’entité belge 3Suisses Belgium et ses 23 salariés, pour acter une mise en vente  clé en main.

Crédit image : 3Suisses

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