e-Commerce : CDiscount se fond dans l’Open Graph de Facebook
CDiscount introduit une dimension sociale dans l’expérience de shopping en ligne et met à profit les actions contextuelles de l’Open Graph avec un bouton dédié : « Je Veux ».
CDiscount ajoute une dose de social dans l’expérience des e-consommateurs grâce un bouton « Je Veux » qui tire parti du système d’actions contextuelles propre à l’Open Graph de Facebook et intronisé à la mi-janvier sous la dénomination « applications Timeline ».
Dans cet écosystème représenté sous la forme d’une toile infinie de maillons interconnectés, se mêlent les genres et les activités : jouer, regarder, écouter, cuisiner… en complément au célèbre « J’aime » auparavant seul dans la place.
Sur ce même principe, ce « Je Veux » va enrichir le profil d’un membre en fonction des actions qu’il réalise sur le site commercial de CDiscount.
A charge pour l’utilisateur de s’identifier au préalable via Facebook Connect. L’opportunité lui est alors acquise de publier à sa guise, sur sa Timeline, un listing d’objets consultés, le contenu de son panier ou encore ses achats finalisés, via un module dédié signé de l’estampe CDiscount.
Source potentielle de revenus pour Facebook, l’Open Graph a déjà séduit nombre d’entreprises du Net. Spotify et Dailymotion s’y sont immiscés pour permettre à leurs utilisateurs d’afficher en temps réel les contenus audiovisuels qu’ils consultent.
Les éditeurs de jeux sociaux tels Zynga ont suivi la tendance et ouvert la voie à une infinité d’usages qui incluent la géolocalisation, la cuisine collaborative et la lecture communautaire.
Facebook y entrevoit à juste titre un modèle économique plus rémunérateur qu’à l’heure actuelle. La publicité, même ciblée, n’a généré qu’un peu plus d’un dollar par membre sur l’exercice 2011. A cet égard, Mark Zuckerberg a revu à la baisse ses prévisions pour l’année en cours.
Son IPO plombée au rythme d’une action désormais stable à quelque 32 dollars, mais tombée en-deçà de son niveau d’introduction, en l’occurrence 38 dollars, le réseau social aux 900 millions d’inscrits est sous le coup d’une class action à l’initiative d’investisseurs qui s’estiment lésés.