e-Paiement: le Crédit Agricole oublie Kwixo au profit de Paylib
Selon Les Echos, le Crédit Agricole va privilégier le service e-paiement Paylib (BNP, SG et Banque Postale) au détriment de sa propre solution Kwixo. Malgré l’avance prise.
Le secteur bancaire va-t-il se fédérer autour du service Paylib sur le marché des portefeuilles électroniques en France ? Le Crédit Agricole jette l’éponge avec Kwixo, la solution de paiement et de transfert d’argent en ligne lancée en 2011. Le groupe mutualiste rallierait l’initiative concurrente Paylib, selon Les Echos.
FIA-Net, la filiale du groupe bancaire qui avait la charge de développer et promouvoir ce service « e-wallet », devrait se concentrer sur le la sécurisation des paiements sur Internet.
Kwixo, rappelez-vous, c’est le portefeuille électronique du Crédit Agricole qui avait développé sa notoriété courant 2012 à travers une campagne BETC Euro RSCG de publicité décalée mettant en scène des nudistes qui payaient leurs achats par téléphone.
Selon le relevé de compteur des Echos, la solution e-paiement avait séduit 600 000 utilisateurs (actifs ?). Mais le Crédit Agricole a considéré qu’au regard de la multitude des offres « e+m-paiement » sur le marché (acteurs locaux mais aussi internationaux comme PayPal et à moyen terme Apple Pay), il valait mieux fédérer ses forces.
Du coup, la solution Paylib, dont le lancement remonte à septembre 2013, serait mieux placée pour monter en puissance. Même si elle disposerait de moitié moins d’utilisateurs que Kwixo (300 000).
On trouve parmi les membres fondateurs de Paylib des groupes bancaires de poids comme BNP Paribas, Société Générale et La Banque Postale. Dans le courant de l’été, le pool de banques avait été rejoint par Crédit Mutuel Arkea.
Du côté des e-commerçant qui avaient choisi le camp Kwixo, il faudra réviser leur approche. Une base de 1100 marchands avait opté pour la solution du Crédit Agricole. Des options leur seront probablement proposées pour qu’ils basculent vers Paylib (700 commerçants adhérents).
Dans le courant du printemps, c’est un autre service de paiement électronique (soutenu par des opérateurs télécoms comme Orange, SFR, Bouygues Telecom et la SSII Atos), qui avait été coupé : Buyster.
Outre Paylib, le groupe BPCE continue d’exploiter de son côté sa solution S-money qui autorise désormais le transfert d’argent via Twitter.
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