C’est la plus grande levée de fonds dans le domaine de la publicité en ligne en France au cours de ce premier semestre 2011: Next Performance a levé 16 millions d’euros auprès du fonds britannique Kennet Partners.
Elle réalise sa première véritable opération de financement depuis sa création en 2008.
« Au démarrage, nous avons fait appel à des business angels pour un montant d’un million d’euros », explique Vincent Karachira, président de Next Performance et co-fondateur de la société spécialisée dans le (re-)ciblage dynamique (en anglais « dynamic (re)targeting ») fondé sur divers modèles de facturation : CPC, CPA et CPM.
D’emblée, son positionnement demande des éclaircissements.
Next Performance n’entre pas dans la catégorie des régies « e-pub » : d’un côté, c’est un éditeur qui exploite une plate-forme sophistiquée de publicité personnalisée en « self-service » pour les e-commerçants et les marques. Elle est basée sur une technologie baptisée « Algorithme d’Optimisation Automatique ».
« Nous aidons les annonceurs à toucher l’audience qu’ils souhaitent », explique Vincent Karachira. « A travers des campagnes de publicité dynamiques, nous pouvons proposer des produits en affinités avec les comportements d’achats des visiteurs. »
De l’autre, Next Performance propose aux annonceurs d’élaborer des bannières publicitaires dynamiques personnalisées visant à en optimiser l’exploitation. Celles-ci sont déployées avec la collaboration de 300 partenaires qui vivent de « l’e-pub » comme Google, Microsoft ou Rubicon Project mais aussi des plates-formes de type adexchanges (bourses publicitaires multi-réseaux), régies et des « éditeurs exclusifs ». Avec à la clé « plusieurs milliards d’impressions de bannières par mois ».
Une offre qui a séduit 500 clients (La Redoute, Orange, Peugeot…) dans dix pays après 18 mois d’exploitation de la plate-forme.
La dimension de publicité personnalisée peut hérisser ceux qui s’attachent à la protection de la vie privée mais Next Performance assure qu’elle n’exploite que des « données anonymisées« .
Dans le cadre de cette grande levée de fonds (16 millions d’euros), Next Performance a cherché un fonds suffisamment robuste pour accompagner en solo le développement de la société. « Nos activités ont été rapidement rentables (à partir du sixième ou septième mois). Nous cherchions un véritable partenaire pour accélérer notre croissance », explique Vincent Karachira.
Next Performance a retenu Kennet Partners au final. Une opération de renflouement rondement menée puisque « les actionnaires historiques de l’entreprise demeurent majoritaires », peut-on lire dans le communiqué.
A quoi va servir l’apport d’argent ? Next Performance parie sur un développement à l’international (20% de son chiffre d’affaires actuellement qui reste confidentiel). Doté d’un effectif d’une trentaine de personnes, Next Performance souhaite recruter une cinquantaine de nouveaux collaborateurs dans les prochains mois et poursuivre son expansion.
La société dispose d’un centre R&D à La Ciotat (Bouches-du-Rhône) mais elle ouvre des bureaux à vocation commerciale à l’étranger (Munich ouvert fin mai, Londres visé d’ici la fin de l’année).
Son offre est déjà disponible dans dix pays mais Next Performance compte élargir son périmètre de commercialisation.
Mais il faudra aussi surveiller l’évolution de ses concurrents considérés comme les plus frontaux : Criteo (France) et Specific Media (Etats-Unis).
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