e-Santé : les start-up auront leur incubateur à Paris
Dans le cadre de son ‘plan incubateurs’ initié en 2001, la Ville de Paris monte un programme d’accompagnement des start-up innovantes impliquées dans le secteur de la e-santé.
Le ‘plan incubateurs’ engagé en 2001 par la Ville de Paris entre dans une nouvelle phase.
Un appel à candidatures est lancé à destination des start-up de la e-santé.
A l’horizon 2014, un programme d’accompagnement leur sera dédié, au sein d’une structure de 6000 m² qui ouvrira ses portes au mois de janvier dans le 15e arrondissement (ZAC Boucicaut).
L’espace sera partagé avec de jeunes pousses innovantes impliquées dans les secteurs du design et de la ‘ville de demain’.
Porté par le Paris Région Innovation Lab, en partenariat avec Air Liquide, l’APHP, la CDC, CNR Santé, COVEA, Domus, le groupe SEB, Sanofi, Samsung, SFR et Société Générale, le volet réservé à la e-santé est placé sous la coupe de l’organisme Paris Incubateurs.
Il inclura une offre de locaux (bureaux privatifs et/ou postes de travail en open space), des services logistiques, un programme de développement commercial – notamment auprès des grands comptes -, mais aussi une facilité d’accès aux financements publics et privés.
Paris Innovation Amorçage (initiative conjointe de la Ville de Paris et d’OSEO) pourra fournir une avance remboursable à taux zéro, de 50 000 à 100 000 euros.
Une quinzaine d’entreprises seront retenues à l’issue du processus de sélection qui s’échelonnera du 15 octobre au 15 décembre prochains.
Les conditions pour postuler sont détaillées dans un document PDF.
Il faut exercer depuis moins de cinq ans dans l’une des thématiques listées (télémédecine, diagnostic, suivi des maladies chroniques à distance, stimulation cognitive, etc.) et avoir déjà testé, auprès du marché, une offre de produit ou de service finalisée.
Le dossier de candidature devra inclure plusieurs éléments, dont une fiche d’identité du projet sur papier libre (maximum 1 page) avec le nom de la société, sa date de création et son effectif, une présentation sommaire, ainsi que le nom et le prénom du dirigeant.
Un business plan de 10 à 12 pages est exigé en complément, avec une approche du positionnement concurrentiel, de la stratégie commerciale et des perspectives de développement.
—— A voir aussi ——
Quiz ITespresso.fr : connaissez-vous les enseignes du high-tech en France ?