Le virus Ebola peut susciter une certaine panique en raison des risques de propagation et donc de contamination. Des pirates informatiques ont bien cerné son potentiel viral…sur Internet.
Ils ont pris l’habitude d’exploiter les périls majeurs : désastres naturels comme les tremblements de terres ou les tsunamis, actes de terrorisme comme ceux du 11 septembre, incidents spectaculaires comme la chute de ski de Michael Schumacher ou des catastrophes comme des crashes d’avions comme celui du vol Rio-Paris d’Air France en 2009.
Ou plus simplement de surfer les évènements fédérateurs majeurs comme la Coupe du Monde de Football.
Comment ? En procédant à des campagnes de spams susceptible d’aboutir à des tentatives de phishing (hameçonnage) ou de scam (mails à but d’escroqueries) permettant par exemple d’envoyer des internautes vers des faux sites de collecte de dons pour détourner l’argent destiné à des sinistrés…
Selon TechWeekEurope, ce scénario se concrétise avec le virus Ebola.
La semaine dernière, l’United States Computer Readiness Team (US-CERT, une cellule nationale de veille contre les cyber-attaques) avait publié un avertissement à propos des campagnes de spam ou de scam sur cette thématique qui peuvent être relayées sur les réseaux sociaux comme Facebook.
Trustwave, éditeur de solutions de sécurité IT aux Etats-Unis, a notamment repéré une tentative de diffusion de malware à partir d’un pseudo-mail émanant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), rattachée à l’ONU (ou World Health Organisation, WHO en anglais).
C’est assez classique mais cela reste efficace si l’on capte l’attention du destinataire : en ouvrant la pièce jointe du mail, un logiciel malveillant infecte votre ordinateur.
Un cheval de Troie baptisé DarkComet permet au pirate de prendre le contrôle de votre ordinateur, de subtiliser vos mots de passe, de contrôler vos webcams et microphones et même d’allumer et d’éteindre l’ordinateur à sa guise.
Alors que faire face à ces menaces ? Principale recommandation : n’ouvrez jamais les mails de correspondants que vous ne connaissez pas.
Ebola : une seule rumeur via le Net suffit au niveau local |
La dimension de viralité peut prendre d’autres formes tout aussi insidieuses sur Internet. Comme on a pu le constater en France. En raison de la peur (parfois irrationnelle) générée par la propagation d’Ebola, il a suffi qu’un site Internet parodique diffuse à la mi-octobre un sujet douteux sur la présence de deux cas d’Ebola au centre hospitalier de Laon (Aisne) pour qu’il soit relayé par réseaux sociaux. Avec des conséquences déplorables selon le journal L’Aisne Nouvelle : le centre hospitalier local et les urgences de la ville ont reçu « plusieurs centaines d’appels » selon la police en raison d’un début d’effet de panique parmi les habitants. |
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(Crédit photo : Shutterstock.com – Droit d’auteur : Zerbor)
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