Ecosystème des start-up : Paris, ville dynamique mais trop radine
Selon le classement de Startup Genome concernant les environnements favorables aux start-up, Paris se classe 11ème, grâce au dynamisme des entrepreneurs. Point faible : le manque de financements.
Le site américain par Startup Genome pour Telefonica Digital a opéré un classement des villes les plus attractives dans le monde pour le développement des start-up.
Ce rapport, intitulé The Startup Ecosystem Report 2012, vient ainsi de classer 20 villes (ou régions) en se basant sur des critères particuliers (production, financement, âge des entrepreneurs, emplois générés, la rapidité de lancement des innovations, le volume horaire de travail quotidien) pour établir le niveau d’accueil le plus favorable pour les jeunes pousses.
Startup Genome s’est ainsi appuyé sur des bases de données riches plus de 25 000 créateurs d’entreprises parmi 82 000 start-up, sur une zone géographique couvrant plus de 4 100 villes dans 138 pays.
Ainsi, si, sans surprise, la Silicon Valley, en Californie, monte sur la première marche du podium, Paris se classe onzième en termes d’attractivité et de dynamisme, bien loin derrière Tel-Aviv, Los Angeles, Seattle, New York, Boston, Londres (1ère ville européenne du classement), Toronto, Vancouver et Chicago, mais devant Sydney, Sao Paulo, Moscou ou encore Berlin (15ème).
Selon le rapport de Startup Genome, la capitale française aurait de nombreux atouts visant à créer pour les start-up un environnement propice à l’innovation : des entrepreneurs très diplômés (97% ont au moins un Master ), la motivation et l’envie de travailler (9,88 heures de travail par jour en moyenne contre 9,95 pour les entrepreneurs de la Silicon Valle)..
En revanche, s’implanter à Paris pourra mettre quelques freins au développement de la jeune pousse, comme la difficulté de trouver des financements et d’engranger des levées de fonds ainsi que le coût très élevé de l’immobilier.
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