Ce tour de table important est inattendu en cette fin d’année. Et il est signé Partech Ventures. EcoVadis lève 30 millions d’euros auprès du véhicule Partech Growth, la branche du fonds dédiée au capital-développement.
L’objectif est d’accompagner la croissance de l’éditeur français spécialisé dans l’évaluation environnementale, sociale et éthique.
Accessible par abonnement, la plateforme permet d’évaluer la performance en responsabilité sociétale des entreprises (RSE, obligatoire pour celles disposant d’un effectif supérieur à 500 salariés).
Elle permet de retenir des critères comme le respect de l’environnement ou les conditions de travail (150 catégories d’achat et 21 indicateurs). Un outil utile pour les grands groupes donneurs d’ordre pour limiter les risques dans l’évaluation sociale et environnementale de leurs fournisseurs.
EcoVadis a dépassé le mode start-up. Créé il y a dix ans par Frédéric Trinel et Pierre-François Thaler, la société d’édition logicielle revendique plus de 30 000 clients dans 110 pays et dispose d’un effectif de 320 personnes dans le monde (un tiers de l’effectif en France, le reste est éparpillé entre Varsovie, Tunis, New York et Hong Kong).
Aujourd’hui, plus de 150 multinationales et plus de 50% des entreprises du CAC40 ont sélectionné EcoVadis pour l’évaluation RSE de leurs fournisseurs. On peut citer AXA, Bayer, BASF, Coca Cola Enterprises, Henkel, Heineken, Nestlé, Orange, Johnson & Johnson mais aussi L’Oreal, Lafarge, Renault-Nissan, et Schneider Electric.
Les fonds récoltés via Partech Growth serviront à accélérer l’adoption de la plateforme cloud basée sur un système de notation des fournisseurs en matière de RSE, de pousser la R&D et de monter des partenariats stratégiques.
C’est le sixième investissement de Partech Growth en deux ans mais EcoVadis constitue le premier mouvement en France.
« Les entreprises s’appuient sur EcoVadis pour garantir la résilience de leur chaînes d’approvisionnement, mais également pour impulser des améliorations dans les pratiques environnementales, éthiques ou liées au respect des droits de l’homme », commente déclare Pierre-François Thaler, co-président d’EcoVadis, cité dans le communiqué.
L’éditeur compte élargir ses prérogatives aux nouvelles exigences imposées par la directive européenne sur le reporting extra-financier* qui reste à transposer et par « le devoir de vigilance » (qui fait l’objet d’un long débat au Parlement à en croire la navette parlementaire associée à la proposition de loi relative au devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d’ordre).
* La directive 2014/95/UE relative à la publication d’informations extra-financières par les entreprises, dite « directive RSE », instaure une obligation de reporting social et environnemental pour certaines grandes entreprises (sociétés cotées, sociétés ayant une activité financière et organismes d’assurance). Celles-ci devront ainsi communiquer des informations sur leurs politiques relatives aux questions environnementales, sociales et de personnel, et en matière de droits de l’homme et de lutte contre la corruption. (Source : Direction générale du Trésor, Ministère de l’Économie et des Finances).
(Crédit photo : @ecovadis)
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