L’entreprise d’électronique hollandaise iRex a sorti son nouveau e-reader. Le iRex Digital Reader 1000 dispose d’un large écran de 10,2 pouces, des dimensions qui devraient répondre aux critiques les plus courantes formulées à l’égard des lecteurs électroniques : leur taille ne permet pas de reproduire l’expérience de lire un vrai journal.
Le livre électronique iRex est doté d’une capacité de stockage de 20 000 pages, soit l’équivalent d’un Giga-octet sur une carte SD, une carte mémoire amovible de stockage de données numériques. La carte SD est fournie avec l’e-book reader mais ce dernier marche avec des cartes de plus grande capacité.
Des outils en concurrence avec les ordinateurs portables
Le iRex Digital Reader 1000 peut afficher des fichiers aux formats PDF, PowerPoint, HTML et .txt. Le modèle de base se vend à 649 dollars (438 euros). Une autre version ajoute à la fonction de lecteur, celle de prise de notes, grâce à un stylo spécial et un écran tactile. Les notes peuvent ensuite être converties en texte grâce à un PC et non pas un Mac.
La version supérieure intègre le bluetooth et une connection Wi-Fi, une perspective alléchante pour télécharger journaux et revues sans avoir à manipuler les câbles. Ce modèle, le iRex Digital Reader 1000 SW, coûte la coquette somme de 849 dollars (574 euros). A titre de comparaison, le Kindle lancé il y a un an par Amazon se vend 359 dollars (242 euros), plus abordable.
Les journaux américains « seront téléchargeables avant la fin de l’année pour les consommateurs européens », a précisé Hans Brons, le PDG d’iRex. La sortie de ces e-readers bouscule le marché des ordinateurs portable. La légèreté, la taille, le prix, le confort de lecture et les fonctionnalités des nouveaux livres électroniques entrent en concurrence avec certains ordinateurs portables.
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