L’écrémage se poursuit chez Twitter.
Une semaine après l’annonce de la fermeture du service Dashboard voué à simplifier la relation client pour les petites entreprises, et au lendemain de la reconversion de Vine (qui n’héberge plus de vidéos), on apprend que la plate-forme Fabric, destinée aux développeurs d’applications mobiles, est cédée à Google.
Une autre décision est confirmée en parallèle : la mise à mort du bouton « Buy ».
On avait pu repérer ce dernier à l’été 2014, inséré dans des tweets pour faire la jonctions avec l’Internet marchand sans quitter l’application mobile Twitter.
Des expérimentations avaient officiellement été lancées à la rentrée auprès de quelques utilisateurs américains. Home Depot, Burberry et l’association Nature Conservancy étaient dans la boucle, au même titre que quelques artistes (Eminem, Rihanna, Soundgarden).
« C’est un premier pas pour développer […] une fonctionnalité permettant de faire son shopping facilement, et nous l’espérons divertissante », annonçait alors Twitter, s’appuyant notamment sur une statistique : chaque mois, plus de 50 millions d’utilisateurs du réseau social publient des tweets contenant des expressions-clés comme « J’ai besoin de… » ou « Je veux… ».
Il avait fallu près d’un an pour que l’offensive prenne véritablement forme, avec un réseau d’éditeurs partenaires (BigCommerce, Demandware, Shopify…). S’y ajoutait un partenariat avec Stripe autour de son API Replay, conçue pour permettre la vente de produits directement sur certaines plates-formes e-commerce, sans rediriger le client vers une app ou un site tiers.
On parlait déjà, au printemps dernier, d’une éventuelle extinction du bouton « Buy », au profit d’initiatives plus porteuses sur le court terme, notamment dans le service client et la publicité ciblée.
Informé par un lecteur, TechCrunch avait récemment constaté que le partenariat avec Shopify allait prendre fin le 1er février 2017. Raison officielle : un « recentrage des équipes de Twitter loin de la thématique e-commerce ».
Recode, qui a depuis lors obtenu la confirmation d’un porte-parole, souligne que les rumeurs du printemps dernier avaient été suivies, à quelques heures d’intervalle, par le départ du directeur commercial de Twitter.
Facebook aussi disposait d’un tel bouton et l’a finalement évincé de son réseau social, préférant ouvrir une section « Marketplace » dédiée aux petites annonces.
Même situation sur les outils développeurs : tandis que Facebook a tiré un trait sur son offre Parse, Twitter laisse à Google le soin de perpétuer la plate-forme Fabric, présentée comme un guichet unique pour stabiliser, distribuer et monétiser des applications mobiles.
L’équipe de Fabric travaillera en collaboration avec celle de Firebase, du nom de cette start-up que Google a absorbée en 2014. Elle apportera avec elle plusieurs kits de développement dont Crashlytics, qui produit des rapports détaillés sur le plantage des apps mobiles (produit là aussi hérité d’une acquisition, dans laquelle Twitter avait engagé près de 40 millions de dollars hors stock options).
Autre composante de la plate-forme Fabric à faire le voyage direction Google : Digits, qui permet d’implémenter l’identification par numéro de téléphone – voir ici pour les détails de la transition.
Crédit photo : Twitter
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