L’éditeur de Candy Crush Saga voit son avenir rose bonbon en Bourse
La société britannique King.com monte un dossier pour une introduction en Bourse aux Etats-Unis. Quand les sucreries transformées en jeux sur mobile deviennent un « bon-bon » business
King.com (propriété de Midasplayer International Holding), qui édite le jeu populaire Candy Crush Saga, envisage d’entrer en Bourse aux Etats-Unis.
Une procédure de dépôt de dossier a été initiée dans ce sens auprès de la SEC (autorité américaine de régulation des marchés boursiers).
La valorisation de King.com pourrait dépasser les 5 milliards de dollars (3,7 milliards d’euros).
Selon Dow Jones, l’éditeur de Candy Crush a recruté plusieurs banques d’affaires (JPMorgan, Credit Suisse et Bank of America Merryll Llynch) pour prendre en main le pilotage de son entrée en Bourse.
Difficile de zapper le succès de Candy Crush Saga, disponible sur Facebook, les smartphones et les tablettes.
Ce jeu repose sur un fonctionnement simple digne d’un casual game comme Angry Birds de Rovio : trouver les bonnes combinaisons de bonbons pour les faire exploser et marquer des points.
Naturellement, plus on s’enfonce dans les niveaux, plus on est accroc et plus on s’approche des zones d’accès en premium.
La société King.com, basée à Londres et présente dans plusieurs pays (Etats-Unis, Suède, Allemagne, Espagne, Malte et Roumanie), souffle cette année sa dixième bougie.
Elle ne communique pas ses résultats financiers. Néanmoins, selon une enquête du Parisien du 9 août, le jeu rapporterait 450 000 euros par jour (non confirmé par la société éditrice).
L’effectif de la société s’élève à 450 collaborateurs (+300 escomptés d’ici la fin de l’année).
Plus globalement, King.com recense 30 milliards de parties de jeux par mois (92 millions de joueurs actifs au quotidien lors d’un pointage effectué en juin 2013).
Sachant que le portefeuille s’enrichit progressivement de nouveaux titres comme PetRescue Saga et Farm Heroes Saga.
De quoi faire frémir des concurrents comme l’Américain Zynga (déjà en Bourse) ou le Finlandais Rovio (candidat depuis 2011 à une future IPO).
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