EEMI : l’école des fans de l’Internet
Trois stars du Web (Niel/Iliad-Free, Simoncini/Meetic et Granjon/Vente-privée.com) lancent l’Ecole européenne des métiers de l’Internet. But : répondre à la pénurie des compétences dans ce domaine.
L’Ecole européenne des métiers de l’Internet, c’est un nouveau coup signé Xaviel Niel (Iliad-Free), Marc Simoncini (Meetic, Jaina Capital) et Jacques-Antoine Granjon (Vente-privées.com).
Rien à voir avec une prise de participation dans une jeune pousse prometteuse.
Cette fois-ci, c’est dans la formation IT pour répondre à une certaine pénurie de compétences.
Les trois Net-entrepreneurs s’unissent dans la création de l’EEMI, qui va démarrer ses activités à la rentrée.
Cette nouvelle école a vocation à former entre 200 à 250 jeunes par an.
Installée dans l’ancien temple de la bourse parisienne (Palais Brongniart), l’EEMI a été financée par ses trois fondateurs à hauteur de 500 000 euros chacun.
Silicon.fr était présent à l’inauguration de ce nouveau centre de formation aux métiers de l’Internet.
Et cela va même au-delà, à en croire l’un des instigateurs. Xavier Niel considère l’EEMI comme un « super-incubateur de start-up » dans la lignée du Camping de Silicon Sentier.
La nouvelle école privée a vocation à apporter une formation post-bac en trois ans. Elle est accessible à toutes les filières de l’enseignement.
L’EEMI va se concentrer sur des disciplines phares de l’Internet : web design, graphisme, communication et suivi web, web marketing et innovation, gestion de projet, programmation et développement multimédia.
Une fois dans les rangs, les étudiants suivront une première année sous forme de tronc commun. Après, ils pourrons entamer une spécialisation.
Le recrutement démarre maintenant, après demande d’inscription sur Internet, via des tests d’aptitudes et un entretien de motivation.
Quant aux frais de scolarité, ils ne sont pas négligeables : 6500 euros par an. 15 bourses d’études seront offertes par les trois fondateurs.
Après Paris, l’EEMI pourrait envisager une extension à Marseille si le concept attire vraiment les étudiants.