Jusqu’où est allée l’ingérence russe dans les dernières présidentielles américaines ?
Washington semble, en l’état, n’avoir fait la lumière que sur la partie émergée de l’iceberg. Tout du moins en ce qui concerne l’exploitation que le Kremlin a eue des plates-formes Internet.
Si les réseaux sociaux sont en première ligne, les moteurs de recherche n’ont probablement pas été épargnés.
En tête de liste, Google, qui n’a pas encore fait d’annonce officielle, mais dont les services auraient, à en croire le Washington Post, été utilisés pour diffuser des dizaines de milliers d’annonces publicitaires, entre YouTube, Gmail, Google Search et DoubleClick.
Moscou ne serait pas nécessairement derrière l’intégralité de ces messages qui auraient été découverts par croisement avec des données issues de Twitter… à défaut d’une véritable aide de la part de la communauté du renseignement américain.
D’après Reuters, Microsoft serait lui aussi en train d’examiner son moteur de recherche Bing pour déterminer s’il a pu servir de canal de diffusion de désinformation.
Du côté de Facebook, on a dressé un premier bilan : près de 500 comptes dits affiliés au gouvernement russe ont diffusé plusieurs millions d’annonces publicitaires pendant la campagne présidentielle.
Les messages ne visaient pas tant à favoriser Donald Trump ou à décrédibiliser Hillary Clinton qu’à exacerber les tensions sociopolitiques, sur des sujets de race ou de religion.
Facebook affirme que 10 millions de personnes ont vu les messages en question. Certains, à l’image de Jonathan Albright, directeur de recherche à l’université de Columbia, parlent plutôt, avec l’effet de réseau, de centaines de millions d’impressions.
Mark Zuckerberg, le patron de la firme, a récemment pris des engagements pour éviter que de telles ingérences se reproduisent. Il a notamment annoncé que les sources de financement des messages à caractère politique devraient systématiquement être spécifiées, comme c’est déjà le cas à la TV, à la radio et dans les journaux.
Twitter a pour sa part déclaré avoir supprimé environ 200 comptes « liés à la Russie » et qui ont tenté d’interférer sur la vie politique américaine. Une vingtaine d’entre eux ont pu être associés à des comptes frauduleux sur Facebook.
Les tweets concernés ne sont pas forcément tous en rapport avec les élections. Une partie d’entre eux ont ciblé le personnel militaire en poste et à la retraite, selon des chercheurs de l’université d’Oxford.
Facebook, comme Twitter, a accepter de témoigner le 1er novembre devant les commissions du renseignement du Sénat et de la Chambre des représentants. Google n’a pas encore répondu à l’invitation.
Crédit photo via Visualhunt
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