e.l.m. Leblanc, numéro un français de la fabrication de chaudières gaz (groupe Bosch), franchit une étape supplémentaire vers la sécurisation en équipant ses chaudières d’un dispositif machine-to-machine (MtoM) avec un boîtier de communication sans fil (Thermibox). Ce système de télé-diagnostic a été mis en place par Webdyn, un spécialiste français du MtoM, et Orange Business Service, la division solutions d’entreprise de l’opérateur.
L’avantage du dispositif est double. Primo, il va réduire le nombre des interventions sur place de techniciens e.l.m.Leblanc en jaugeant au préalable de la gravité (ou non) de la situation. Secundo, ce dispositif permet de rassurer le client vis-à-vis de machines à gaz qui font toujours aussi peur (peur des explosions, des incendies…). Il fs’agit aussi de remplir les engagements prévus par la loi (un entretien une fois par an).
En quoi consiste le nouveau système Webdyn ? Il a vocation à effectuer un monitoring à distance et d’optimiser en permanence les paramètres de la chaudière. « La ‘Thermibox’ se comporte comme une boîte noire. Elle possède en mémoire les dix dernières secondes de la vie de la chaudière », explique Eric Payan, DSI d’e.l.m. Leblanc. « Toutes les 250 milli-secondes, la Thermibox demande à la chaudière les valeurs de ses divers capteurs. Si un code erreur apparaît, ces données sont conservées et trois SMS nous sont envoyés via le réseau Orange. La Thermibox n’est rien d’autre qu’un appareil GSM-GPRS doté d’une carte Sim. »
Dans les « SMS-alarmes » reçus par le support technique du fabricant de chaudières figurent le numéro de l’appareil à gaz et le numéro de contrat. Ses élément sont accompagnés d’un diagramme par capteur de la chaudière. « Si le diagnostic n’est pas certain, nous appelons le client », poursuit Eric Payan.
Une base de données « état des chaudières » alimentée
En général, un grand nombre de pannes surviennent à la rentrée lorsque les particuliers rallument leurs chaudières dans leurs foyers. Le système Thermibox devient pratique pour éviter des interventions inutiles sur site alors qu’un simple appel téléphonique du support au client suffit.
« Nous avions un client qui allumait et réallumait sa chaudière alors que le gaz n’était pas ouvert », raconte le DSI d’e.l.m. Leblanc. « Il n’arrêtait pas de déclencher l’allumage électrique qui ne déclenchait rien du tout… Résultat, la chaudière envoyait un code erreur. Nous avons appelé le client. Les temps de réponses étaient si courts qu’il pensait que nous avions placé une caméra dans la chaudière ! »
Chaque semaine, en dehors des SMS de pannes, deux SMS « photographiant » l’état de chaque chaudière sont envoyés par la Thermibox sur le système d’information d’e.l.m. Leblanc qui nourrissent une base de données placée en SQL Server sur un serveur HP DL 580 (doté d’une capacité de 300 Go utiles).
Une idée ébauchée dès 2005
« Tous les rapports sont collectés et les résultats sont analysés. Puisqu’en référence, nous possédons les ‘cartes d’identité’ et les valeurs standard de toutes les chaudières », explique Eric Payan.
Les informations transmises par la Thermibox permettent de détecter les dégradations liées au vieillissement de l’équipement, d’effectuer des analyses statistiques, de modifier le paramétrage de la chaudière voire de réaliser des interventions préventives à distance.
Le prix de la Thermibox est variable car elle peut entrer dans des offres promotionnelles ou être incluse dans le contrat de vente de la chaudière. Par ailleurs, un contrat de maintenance avec Thermibox ne coûtera que 70 euros par an (le contrat de maintenance simple étant compris, quant à lui, dans le prix de la chaudière).
L’idée de ce type de dispositif MtoM remonte à 2005. A la rentrée 2006, un premier test gratuit a été effectué sur une centaine de chaudières.« Puis, nous sommes passés en phase test de terrain qui a duré un an », se souvient Eric Payan. Fin 2007, l’offre de la Thermibox est officiellement lancée. Aujourd’hui, près de 1000 boîtiers Thermibox sont déjà installés.
Grosse équipe de maintenance à gérer |
e.l.m. Leblanc dispose d’une une force de 300 techniciens de maintenance (sur un effectif global de 700 personnes) qui ont réalisé 310 000 interventions en 2007. Notons qu’il serait le seul constructeur à inclure un contrat de maintenance dans ses prix de vente. Son chiffre d’affaires s’élève à 120 millions d’euros en 2007. |
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