La polémique prend de l’ampleur car on n’y échappera pas avec l’élection présidentielle : Internet jouera le trouble-fête pour divulguer les résultats du premier tour.
Ces derniers seront dévoilés officiellement dimanche 22 avril à 20h00.
Mais les première estimations tomberont certainement avant et ils seront relayés par des médias audacieux (de France ou d’ailleurs) ou via des réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter.
Toute tentative d’empêcher la propagation virale est-elle vaine ?
Rappelez-vous de la présidentielle 2007, on avait déjà observé un scénario similaire : au second tour (6 mai), Echovox, prestataire suisse de services et solutions pour téléphonie mobile, propose d’envoyer par SMS le résultat de l’élection dès 18 heures. Hors de portée de la loi française.
Le ministère de l’Intérieur se refuse à tout blocage du Net. D’ailleurs, en-a-t-il les moyens ?
Toutefois, on évoque une « surveillance accrue » des réseaux sociaux les soirs des résultats (premier et second tours).
Jean-Marc Morandini, animateur d’Europe 1 et de Direct 8, joue la provocation. « Je trouverai un moyen de donner ces résultats. Avec cette réglementation, nous sommes la risée de l’Europe. »
De son côté, Nicolas Demorand, Directeur de la publication de Libération, a indiqué qu’il se « réservait le droit de donner des estimations de résultats dès 18h30, dimanche prochain ».
Numericable parvient même à monter un coup en intégrant Twitter sur sa box, qui permet de suivre en direct les tweets du programme en cours, les hashtags favoris des téléspectateurs et ceux des chaînes.
« Les 22 avril et 6 mai prochains, il est donc probable que des tweets relayant les premières estimations des résultats des élections présidentielles soient disponibles non seulement sur le Web, mais également sur les télévisions des abonnés Numericable », esquisse le câblo-opérateur en guise de provocation.
Il faudra éviter de trop jouer au malin dimanche prochain : le procureur de Paris a averti que la police serait saisie « systématiquement » en cas de publication prématurée de sondages ou d’estimations des résultats du premier tour de l’élection présidentielle.
Tandis que la Commission des sondages rendra public vendredi (20 avril) un « dispositif arrêté » pour stopper toute velléité de contourner la règlementation.
Les citoyens sont conscients des risques. Selon un récent sondage Harris, 64% des Français considèrent comme « une mauvaise chose » que des réseaux sociaux publient des estimations de vote dimanche avant 20 heures et pour 56% d’entre eux, ces sondages influenceraient les personnes qui ne sont pas encore allées aux urnes.
(Lire la fin de l’article page 2) : la règlementation
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