La tension a monté d’un cran sur le front du numérique en cette fin de la campagne pour l’élection présidentielle. Celle-ci s’achève avec des attaques informatiques signalées à l’encontre de Marine Le Pen et de diffusion de fake news visant Emmanuel Macron.
D’un côté, le Front National évoque des assauts « réguliers et répétés » visant le site Internet de campagne de sa candidate. La nature des attaques n’a pas été précisée néanmoins l’objectif était de « saturer le site Internet officiel marine2017.fr. On peut en déduire qu’il s’agissait d’attaques de type déni de services (DDoS). Les tentatives de déstabilisation dans ce sens ont été contrées, selon le parti politique.
« Nous avons identifié plusieurs de ces pirates et avons transmis l’ensemble des données les concernant aux services de police dans le cadre d’un dépôt de plainte », déclarent David Rachline, le directeur de campagne, et Gaëtan Bertrand, responsable du Pôle communication digitale.
Le Front National accuse un pirate « proche des milieux d’extrême gauche » d’avoir organisé ses assauts. Dans le cadre d’une procédure préliminaire, les enquêteurs de police ont pris le relais cette semaine.
Le parquet de Nanterre a confirmé qu’un individu a été interpellé en France et placé en garde à vue dans ce dossier. Du matériel informatique a été saisi. « Le jeune homme mis en cause aurait reconnu les faits », selon le parquet.
De son côté, l’équipe de communication digitale du candidat Macron (En Marche !) a été victime d’une nouvelle campagne de fausse information (fake news) qui a éclaté juste avant le débat télé du deuxième tour diffusé mercredi soir.
Un souci récurrent tout au long de la campagne pour l’élection présidentielle (avec des cas d’attaques recensés également). Le quotidien gratuit 20 Minutes recense une douzaine de cas de fake news à l’encontre du candidat du mouvement politique En Marche.
Pour le coup du faux compte offshore localisé aux Bahamas (attisant la rumeur d’évasion fiscale), Emmanuel Macron a décidé de porter plainte à trois jours du second tour de scrutin.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour les griefs suivant : « divulgation de fausses nouvelles en vue de détourner les suffrages », « faux », « usage de faux et recel de faux ».
De son côté, Nicolas Vanderbiest, assistant et doctorant à l’Université Catholique de Louvain et auteur du blog Reputatio Lab, a décortiqué à travers une cartographie interactive diffusée sur Twitter cette dernière tentative de déstabilisation multi-canal a priori fomentée dans des sphères d’extrême-droite qui dépasse la France : Forum 4chan, Twitter et reprises par des médias alternatifs dont des « sites pour certains liés à des intérêts russes » estime le candidat d’En Marche !
(Crédit photo : TF1)
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