Emploi : les attentes technologiques de la génération Y

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Une étude (réalisée pour Dell et Intel) illustre l’importance que les 18-34 ans attachent, dans leur recherche d’emploi, à la maturité technologique des entreprises.

Les 18-34 ans, que l’on définit comme la « génération Y », seraient prêts à tourner le dos aux emplois qui ne leur permettraient pas de travailler dans un environnement numérique mature.

C’est l’un des principaux enseignements de l’étude « Future Workforce Study 2016 », réalisée par la société de conseil en communication Penn Schoen Berland… pour le compte de Dell et d’Intel.

Au cours du printemps, 3 801 salariés à plein temps ont été interrogés aux États-Unis, au Canada, en France, en Allemagne, au Royaume-Uni, au Japon, en Chine, en Inde, en Afrique du Sud et au Brésil.

Près de la moitié des répondants considèrent que leur lieu de travail n’est pas « technologiquement mature ». Ils sont toutefois 57 % à penser qu’ils travailleront au sein d’un environnement intelligent ( « smart office ») dans un horizon de 5 ans.

Ce taux atteint 69 % chez les Y, qui sont par ailleurs 82 % à affirmer que les technologies à disposition influencent leur choix d’un emploi. 42 % assurent même qu’ils quitteraient un poste si leurs attentes dans le domaine n’étaient pas satisfaites. Reste à voir quelle est réellement leur marge de manœuvre sur le marché du travail.

Autre constat : 55 % des professionnels de plus de 35 ans – et 63 % des plus jeunes – indiquent qu’ils préféreraient bénéficier d’avantages technologiques (IoT, applications d’intelligence artificielle, réalité virtuelle, etc.) plutôt que de la nourriture et des navettes gratuites ou encore des tables de ping-pong façon Google.

Concernant le relationnel, 57 % des répondants privilégient encore la communication en face-à-face avec les collègues. Mais plus de trois jeunes salariés sur cinq estiment que cette pratique sera bientôt révolue, notamment avec le développement du télétravail.

Une aubaine pour Dell et Intel, qui commercialisent ce type de solutions. Même s’il n’est pas sûr, comme le suggère Silicon.fr, qu’une telle perspective profite à la relation commerciale et à la cohésion des équipes.

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