La norme RFID, qui permet l’identification à distance (réduite) en utilisant une fréquence radio, devrait connaître un avenir limité dans le commerce mobile. Nokia, qui pourtant lance l’expérience aux Etats-Unis (voir édition du 9 janvier 2000), n’entend pas mener un tel projet en France. Motorola, de son côté, ne suivra pas non plus l’expérience réalisée outre-Atlantique par son concurrent. Le constructeur préfère se concentrer sur l’intégration de la carte bleue dans les appareils mobiles plutôt que de transformer les terminaux mobiles en outils de paiement. Plusieurs points, selon lui, ne permettent pas de croire en la norme RFID dans les téléphones. Selon Guy Lanrezac, responsable marketing pour le commerce mobile au sein de Motorola, le fait de ne pas entrer de code au moment du paiement, comme le permet la norme RFID, ne garantit en aucune façon la transaction. Ainsi, en cas de contestation de la part du client, la banque ne pourra dédommager le commerçant. A contrario, la carte bleue, qui même introduite dans un téléphone nécessite un code, certifie l’authenticité de l’achat. Le commerçant est dans ce cas certain d’être à tout moment payé par la banque même si le client a fait opposition.
Par ailleurs, cette technologie nécessite l’implantation de scanners capables de lire les informations contenues dans les téléphones. Un investissement que devra faire le commerçant et qui devrait prendre beaucoup de temps avant d’être généralisé. De plus, l’autre atout de la norme RFID, à savoir la rapidité de transaction, n’est pas une priorité dans l’accomplissement d’un achat comme elle pourrait l’être lors du passage à des guichets d’autoroute ou de métro.
Le m-commerce devrait émerger en 2002
Aujourd’hui, en France, les trois opérateurs GSM français (Itineris, SFR et Bouygues Telecom) ont signé un protocole d’accord avec le GIE cartes bancaires sur la transformation des téléphones mobiles en terminaux de paiement, ce qui devrait grandement contribuer au développement du m-commerce. « Depuis juin 2000, il est d’ores et déjà possible de payer en ligne via son téléphone, mais cela reste confidentiel », juge Guy Lanrezac. Et d’ajouter que « 2001 devrait être une année de transition pour voir enfin ce mode de paiement véritablement émerger pour l’année 2002 et devenir naturel aux yeux des consommateurs. »
L’adoption du paiement par téléphone mobile nécessite toutefois de nouveaux terminaux. Pour autant, cela ne devrait pas être un frein. Selon Guy Lanrezac, le parc mobile se renouvelle de lui-même. « Aujourd’hui, on considère qu’un téléphone mobile ne dépasse pas deux ans », déclare-t-il.
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