L’e-Pub en France victime d’un paradoxe ?
Dixième « observatoire de l’e-Pub » (PriceWaterHouse Coopers – SRI – UDECAM) : il existe un « french paradoxe » entre le faible montant des investissements publicitaires et la forte adoption des écrans numériques dans l’Hexagone.
A l’occasion de la publication du dixième « Observatoire de l’e-Pub« , réalisé par le trio PriceWaterHouse Coopers – SRI -UDECAM, un « french paradoxe » a été pointé du doigt entre le faible montant des investissements publicitaires et la forte adoption des écrans numériques dans l’Hexagone.
« Quand en France, le digital représente, 20% des investissements publicitaires, dans les autres pays de référence, la part des dépenses publicitaires consacrée au digital est significativement plus élevée : avec 24% pour les USA, 30% pour l’Allemagne et 35% pour le Royaume-Uni », indique Eric Aderdor, Président du Syndicat des régies Internet (SRI).
« Cela est particulièrement paradoxal compte tenu du fort taux d’équipement des foyers français sur les nouveaux devices. Avec 36% de taux de pénétration des nouveaux supports en 2012, la France est le deuxième marché en termes d’équipement et seulement au 16ème rang en termes d’investissements publicitaires digitaux. »
Sans pour autant expliquer les causes de ce paradoxe.
Même si les liens publicitaires restent le premier levier du marché (57%, +5%), l’étude pointe le boom de la vidéo (+34%), des adExchanges (+121%) ou encore du mobile (+29%) qui permettent au segment du display d’afficher une croissance de 3% sur les six derniers mois.
Sur le premier semestre, le marché français de la publicité digitale atteint 1,398 milliard d’euros de chiffre d’affaires net.
Soit une progression annuelle de plus de 4% sur un marché global de la communication en stagnation.