WikiLeaks a du mal à trouver une terre d’asile. Nous apprenions hier que, quelques jours après la récente publication de documents diplomatiques américains confidentiels, le site Web avait été déclaré persona non grata sur les serveurs du service EC2 d’Amazon.
Des pressions émanant de certains hommes politiques américains auraient été à l’origine de cette éviction soudaine.
WikiLeaks, qui a développé sa notoriété en diffusant des informations brutes sensibles tous azimuts “au nom de la transparence”, a dû trouver en urgence un autre hébergeur. A cette occasion, l’association à but non lucratif a fait hier, jeudi 2 décembre, un retour remarqué en Europe.
Nos confères de Gizmodo.fr ont ainsi révélé que le nom de domaine wikileaks.org est hébergé par les serveurs de l’hébergeur français OVH, tandis que le site cablegate.wikileaks.org est hébergé par le suédois Bahnhof.
Mais l’aventure de WikiLeaks ne s’arrête pas là et le site Web doit faire face à un nouveau retournement de situation.
LePoint.fr annonce qu’Eric Besson, le ministre de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie numérique, a demandé aujourd’hui 3 décembre au Conseil général de l’industrie, de l’énergie et des technologies (CGIET) d’interdire l’hébergement de WikiLeaks en France, arguant que ce site a violé le secret diplomatique.
« Cette situation n’est pas acceptable. La France ne peut héberger des sites internet qui violent ainsi le secret des relations diplomatiques et mettent en danger des personnes protégées par le secret diplomatique », a écrit Eric Besson dans sa lettre envoyée au vice-président du CGIET, rapporte l’AFP.
« On ne peut héberger des sites internet qualifiés de criminels et rejetés par d’autres Etats en raison d’atteintes qu’ils portent à leurs droits fondamentaux ».
Encore un nouveau rebondissement : Wikileaks.org ne mène plus vers aucune page Web. Gizmodo.fr rapporte que WikiLeaks a changé son URL initial en Wikileaks.ch, et adopte donc une adresse… suisse (le pays toujours neutre !).
En effet, le fournisseur de noms de domaine EveryDNS a annoncé il y a quelques heures avoir mis fin au service apporté à WikiLeaks.
EveryDNS a pris cette décision suite aux nombreuses attaques par déni de service distribué (DDoS) qu’il aurait subi ces dernières heures, mettant ainsi en péril, selon EveryDNS, ses serveurs et les 500 000 noms de domaine dont il a la charge…
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