Eric Schmidt (Google) – Davos : » faciliter le développement de la plate-forme Android »
Lors du World Economic Forum de Davos, le P-DG de Google a abordé l’essor du Nexus One et de l’écosystème Android. Il reste ferme à propos de la censure Internet en Chine.
Nexus One / Android, Censure sur Internet en Chine….Lors d’une intervention au Sommet mondial sur l’économie de Davos, Eric Schmidt, P-DG de Google, est revenu sur les deux grands sujets qui concernent le groupe Internet.
Selon l’envoyé spécial des Echos, le Nexus One sera disponible sur les quatre réseaux principaux réseaux mobiles américains « d’ici six semaines » (a priori AT&T, Verizon, Sprint et T-Mobile). Ensuite viendra la mise à disposition du smartphone de Google dans d’autres pays.
En Europe, le Royaume-Uni sera desservi en premier. En France, on évoque un possible début de commercialisation du Nexus One à partir du mois de mars par SFR.
En dehors de son Google phone, Eric Schmidt se montre pragmatique pour l’écosystème Android. « Notre objectif n’est pas de gagner de l’agent en vendant des terminaux ou le logiciel Android. Nous voulons faciliter le développement de la plate-forme Android. Nous voulons qu’il y ait des volumes suffisamment importants pour que les développeurs imaginent de nouvelles applications », poursuit le top manager de Google.
Bref, suivre la voie du succès l’iPhone d’Apple et de sa communauté active de développeurs liés à son smartphone (3 milliards de téléchargements sur son App Store et 100 000 applications disponibles).
Mais c’est promis : le contrôle des applications sera moins serré…Ce qui devrait séduire plus d’un développeur.
Chine : « C’est la censure que nous n’aimons pas là-bas »
Du côté de la censure Internet exercée en Chine, Eric Schmidt estime que, « dans un temps raisonnable, nous ferons des changements là-bas ».
Google a menacé de quitter le pays s’il n’obtenait pas la possibilité d’exploiter une déclinaison locale de son moteur sans filtrage.
« Nous aimons la Chine en tant que nation et en tant qu’économie à forte croissance », a déclaré le P-DG de Google à Davos, selon les propos retenus par Bloomberg.
« C’est la censure que nous n’aimons pas. Nous espérons mener des négociations ou des pressions afin d’améliorer les choses pour le peuple chinois. »
Mais le ministère des Affaires étrangères du pays a encore rappelé la semaine dernière que Google, comme toutes les autres entreprises installées en Chine, doit respecter la loi du pays. « Sans exception. »