Eric Schmidt : « Chez Google, nous sommes fiers d’être capitalistes »
A propos de l’optimisation fiscale, le président de Google assure que son groupe ne fait rien d’illégal malgré plusieurs contentieux (France,UK, Italie, Australie). Il jonglerait juste sur les « mesures incitatives » des Etats.
Google joue avec l’optimisation fiscale et ne le cache (presque) pas.
« Cela s’appelle du capitalisme », revendique Eric Schmidt, Président de Google.
« Nous sommes capitalistes avec fierté. Il n’y pas de doute à ce sujet. »
France, Royaume-Uni, Italie, Australie. C’est la liste des pays dans lesquels Google fait l’objet de contentieux fiscaux.
Le groupe Internet est accusé par des gouvernements de jouer sur les dispositifs fiscaux dans le monde pour éviter de payer trop d’impôts.
« Nous payons beaucoup d’impôts. Et nous les versons dans les règles de l’art », déclare-t-il.
« Je suis fier de la configuration [fiscale] que nous avons mise en place. Nous l’avons établie en fonction des mesures incitatives que les gouvernements nous ont accordées pour développer nos activités. »
Bloomberg rappelle au passage que, l’an dernier, Google est parvenu à économiser 2 milliards de dollars d’impôts sur les revenus en basculant une enveloppe de presque 10 milliards de dollars dans un paradis fiscal aux Bermudes.
En France, Le Canard Enchaîné a révélé que le fisc réclamait jusqu’à 1,7 milliard d’euros à Google.
Les agents fiscaux avaient mené une enquête sur les « prix de transfert » entre la branche française du groupe Internet et sa holding irlandaise.
Google n’est pas la seule multinationale de l’Internet concernée : On a appris hier que l’administration fiscale avait également effectué une perquisition dans les locaux d’eBay France.
Un rapport sur la fiscalité numérique devrait être rendue prochainement au gouvernement.
(Credit photo Shutterstock.com – Copyright : Supri Suharjoto)
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