Les deux sociétés vont développer des terminaux communicants utilisant Linux Red Hat embarqué et Java. Les applications s’adapteront à de larges bandes de fréquence et supporteront la technologie Bluetooth, qui permet aux appareils sans fil de se transmettre des données par fréquence radio.
Le premier né de ces développements sera le « screen phone » d’Ericsson qui sera commercialisé d’ici la fin de l’année. Selon Jan Ahrenbring, vice-président du marketing et de la communication chez Ericsson communications mobiles, ce sera la première fois que Linux fera son apparition sur un téléphone.
« Après nous être penchés sur Windows CE, nous avons choisi Linux pour sa compétitivité et le prix de ses logiciels, qui profite aux utilisateurs. Ces derniers peuvent de plus effectuer une mise à jour quand ils le désirent, » a déclaré Jan Ahrenbring.
Colin Tenwick, Directeur général de Red Hat Europe a expliqué que la partie logicielle pouvait être mise à jour de manière dynamique, en passant par l’opérateur de l’utilisateur. « Notre développement commun avec Ericsson met en avant la réussite de la technologie « open source », elle profitera de manière significative aux acheteurs, » a-t-il déclaré, ajoutant que Red Hat prévoyait que d’autres accords avec des fabricants allaient suivre.
« Nous venons de poser les premières pierres à l’édifice des terminaux post-PC. A travers notre acquisition de Cygnus et Wirespeed nous avons engrangé la technologie nécessaire aux solutions Linux embarquées, » a déclaré Colin Tenwick
Ericsson va collaborer avec Red Hat dans l’optique d’établir des technologies « open source » qui seront distribuées gratuitement aux développeurs sur le site de Red Hat. Les sociétés espèrent assister à l’essor de toute une gamme de produits, des applications professionnelles aux jeux vidéo.
Jon Collins, directeur technique chez l’analyste indépendant Sundial Consultancy, nuance le propos en expliquant la nécessité de bénéficier d’outils de modelage et de configuration pour Linux avant d’espérer un décollage de l’initiative. « Il est difficile de faire tourner la même application sur un portable et une unité centrale, donc on a besoin de tels outils pour faciliter les choses » a-t-il indiqué.
L’institut IDC prévoit la mise sur le marché d’ici 2 002 de plus de 55 millions de terminaux d’information, portables ou notebooks, et qu’après 2 005, leur déploiement dépassera celui des PC.
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