A l’occasion du Grand Trophée de l’e-commerce, censé récompenser les meilleurs sites français, Ernst & Young dresse un bilan du commerce électronique au travers de 130 sites français. Selon les analyses du cabinet d’études, après les deux périodes successives d’euphorie et de désillusions, le marché se consolide aujourd’hui. « Le commerce en ligne français n’est pas en train de sombrer corps et âme. Au contraire, il se professionnalise et commence même à s’imposer », explique Philippe Ausseur, consultant chez Ernst & Young. Au niveau des catégories de produits les plus recherchées, aucun changement majeur. A elles seules, l’informatique et la Hi-Fi représentent près de 50 % produits recherchés sur Internet. Les produits culturels comme les livres et les CD viennent en troisième position. L’étude indique que, pour juin, les sites Sncf, Fnac, Alapage et Amazon arrivent en tête. Sur le profil des internautes, l’étude indique qu’ils sont plutôt masculins (62,2 %), jeunes (51,2 % ont moins de 35 ans) et ont un revenu élevé (les CSP + représentent 57,1 %). Enfin, ils sont, pour un tiers d’entre eux, situés en Ile-de-France.
Sur le plan de la sécurité, Philippe Ausseur estime que l’on peut difficilement faire mieux. Selon l’étude, 84 % des sites sont sécurisés. Il évoque tout de même des freins psychologiques. « Le consommateur a peur d’acheter en ligne. Pourtant selon Visa, le Net ne représenterait que 0,6 % de fraude. L’effort à faire n’est pas tant dans les solutions de sécurité à déployer, que dans la formation du public » juge-t-il. Le consommateur doit d’abord se sentir en confiance sur Internet et là « seule l’antériorité joue dans le passage à l’acte pour acheter en ligne », rappelle Fabienne Schwalbe, Directrice générale de Jupiter MMXI. La propension à acheter en ligne augmente avec l’antériorité sur le réseau.
L’enjeu des données personnelles
On remarque toutefois que si les sites ont fait de gros efforts pour la sécurité, le respect des données personnelles n’est plus une priorité. Ernst & Young constate une baisse d’attention dans ce domaine. « Les sites ont une énorme pression pour accentuer les ventes et les données personnelles sont un bon moyen pour y remédier » déclare Philippe Ausseur.
Reste que le commerce électronique est toujours à un stade embryonnaire. Il ne représente pour le moment que 1 % du commerce total et ne devrait représenter que 4 % en 2006. Concernant le m-commerce, les sites n’ont pas encore réellement de stratégie, estime Philippe Ausseur. Selon lui, le PC restera la plate-forme dominante pour l’e-commerce même si le nombre de terminaux mobiles dépassent celui des PC.
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