ERP cloud : tout est machine learning pour Oracle
Entre automatisation et interface vocale, Oracle insiste sur les apports du machine learning dans sa suite de gestion Fusion Applications.
Consolider quotidiennement les performances de vos filiales ? Déterminer quels fournisseurs régler en premier ? Vérifier l’authenticité de vos données ? Il y a le machine learning pour tout cela… à en croire Larry Ellison.
Le président exécutif d’Oracle a fait de cette branche de l’intelligence artificielle le fil conducteur d’une keynote organisée ce mercredi dans le cadre de l’événement OpenWorld.
L’éditeur américain a cherché à faire passer un message plus large sur l’extensibilité de son ERP cloud – dont les composantes sont réunies sous la bannière Fusion Applications*.
Il a présenté, à ces fins, un service qui permet de créer, pour chacune des applications de la suite, création, des data warehouses indépendants, avec migration automatique des données. La connexion est assurée avec des solutions tierces (Larry Ellison a cité Salesforce et SAP).
La question du machine learning a été abordée sous deux angles : l’automatisation et le développement d’interfaces en langage naturel.
Sur ce dernier point, la figure de proue s’appelle Oracle Digital Assistant. Utilisable via les assistants vocaux (dont Alexa, que Larry Ellison a utilisé pour sa démonstration) et les messageries instantanées, il agit comme une « intelligence centrale ». En l’occurrence, en faisant appel, selon les requêtes, à des capacités issues de différentes applications.
Oracle insiste sur la capacité de cet assistant à intégrer le contexte pour pouvoir tenir la conversation.
Le machine learning est aussi appliqué à la gestion des notes de frais, à travers la reconnaissance d’images. Appliquée à une addition de restaurant, la technologie détecte la somme, la date, le nombre de convives, ainsi que le nom établissement et sa localisation. Les données sont remontées par le biais d’un bot Slack.
* Oracle revendique 4 000 clients en production pour ses Fusion Apps.