Le cloud séduit davantage les petites entreprises que les grandes organisations.
Mais le paysage de l’adoption de l’informatique dans les nuages et les usages BtoB pourraient évoluer rapidement.
Voici quelques principaux enseignements de l’étude NetMediaEurope (éditeur d’ITespresso.fr) qui vient d’être publiée sur le thème : « Cloud computing : où en en sont les entreprises françaises ? » réalisée en partenariat avec Microsoft.
Le taux d’adoption s’élève à 36% pour les sociétés disposant d’un effectif dans la tranche 10 – 99 salariés.
Il se situe à 26% pour les entreprises employant entre 100 et 1000 personnes. Au-delà, le taux est légèrement inférieur (25%).
Néanmoins, le classement pourrait évoluer rapidement.
Car c’est dans la catégorie des entreprises de 100 à 1000 salariés que les intentions de se lancer dans le cloud (réflexion, faisabilité, planification) sont les plus élevées : 30% (contre 22% chez celles de moins de 100 salariés).
Mais il reste du chemin à faire en termes de crédibilité : un peu moins de 50% des entreprises, toutes tailles confondues, ne sont pas encore convaincues par le cloud computing.
Les raisons évoquées sont généralement connues : craintes sur la qualité de service des prestataires, notamment la disponibilité et la performance des plates-formes (à 44%, considérée comme un frein).
Puis vient l’insuffisance de sécurité des accès et des données (39%). Néanmoins, une fois passé en mode cloud, les inquiétudes sur le front de la sécuirté semble s’estomper (seules 9% se déclarent très insatisfaites).
Quel type de cloud adopte-t-on en priorité ? Là aussi, l’étude NME – Microsoft est formelle : le mode SaaS (Software-as-a-Service, mode hébergé) constitue le point d’entrée le plus fréquent.
Suivi par l’IaaS (Infrastructure-as-a-Service, l’entreprise héberge ses logiciels et bases de données sur des serveurs chez un fournisseur de services cloud).
Puis le PaaS semble constituer l’étape ultime (Platform-as-a-Service, possibilité de développer ses propres applications à partir d’une infrastructure fournie par un prestataire cloud).
« Dans les 24 mois à venir, l’IaaS va gagner du terrain car il apporte des capacités externalisées de traitement, de stockage et d’hébergement, à la demande, sans avoir à les acquérir ni à les gérer. Une formule qui séduit d’autant plus les plus petites entreprises », considère Thierry Hamelin, Directeur du pôle Etudes IT de NetMediaEurope, cité dans le communiqué.
Si l’on effectue un classement par usage des outils dans la vague du SaaS, on considère que les applications collaboratives et de messagerie sont actuellement les plus utilisées en mode SaaS.
Loin devant les outils de gestion de la relation clientèle(CRM pour Customer Relationship Management).
Pour les nouveaux projets, les outils de gestion en entreprise (ERP pour Enterprise Resource Planning) et le décisionnel (business intelligence) gagnent en importance dans le sillage des applications de CRM.
Les 24 mois à venir se caractériseront donc par une demande croissante pour des applications SaaS orientées métier.
Cela devrait surtout toucher les PME à la recherche de solutions standardisées rendues plus abordables grâce à la location.
En raison de leur niveau de complexité et de personnalisation, les solutions métier des plus grandes entreprises se prêtent moins à une transition rapide vers le cloud.
Autre enseignement logique de l’étude : plus la taille de l’entreprise est petite, plus le recours au cloud public (infrastructure mutualisée proposée par le prestataire cloud) est privilégié.
En revanche, à moyen terme, la formule du cloud privé (espace dédié à un client unique) deviendra la référence, notamment dans les entreprises de plus de 100 salariés. Mais elle s’élargira aussi vers les sociétés de moins de 100 salariés.
Pour télécharger le livre blanc : « Cloud computing : où en sont les entreprises françaises ? »
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Méthodologie étude : Cette étude, réalisée en partenariat avec Microsoft, a été menée en France entre janvier et mars 2012 auprès de 200 responsables informatiques d’entreprises françaises (hors secteur IT) de 10 à 5 000 salariés.
Illustration : © Scanrail – Fotolia.com
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