Les réseaux sociaux comme Facebook, Twitter et Google sont avertis. La Commission européenne devient plus ferme vis-à-vis des multinationales américaines exploitant les filons de l’information et de la communauté.
Elle demande à ces acteurs influents du numérique de se soumettre davantage au droit européen en matière de protection des citoyens et des consommateurs d’ici un mois. Sinon, ils feront l’objet de sanctions financières.
La menace s’était accentuée fin 2016 avec l’envoi d’une lettre destinée à tous les protagonistes mis en cause.
Reuters évoque les pressions multiples exercées par Bruxelles pour renforcer la modération des contenus diffusés via les réseaux sociaux, la protection de la vie privée, la lutte contre la cyberfraude (phishing, extorsions, fraudes bancaires…) et la transparence des pratiques publicitaires.
Cette tension est également ressentie dans certains membres comme l’Allemagne. Mardi 14 mars, le ministre de la Justice Heiko Maas a présenté un avant-projet de loi pour exiger que Facebook, Twitter et YouTube (propriété de Google) soient plus réactifs pour supprimer les messages appelant à la haine dans un délai maximum de sept jours après signalement.
En cas de manquement constaté, les groupes Internet concernés encourent une amende pouvant atteindre 50 millions d’euros. D’ici la fin du mois, Heiko Maas compte sensibiliser ses homologues européens.
Mi-février, une association allemande de consommateurs (Verbraucherzentrale Bundesverband) a porté plainte contre WhatsApp.
En août dernier, l’app de messagerie instantanée avait effectué un rapprochement audacieux avec sa maison mère Facebook en matière d’exploitation des données personnelles. Ce qui déplaît à plusieurs organisations ou autorités du pays sensibles au respect de la confidentialité des échanges à l’ère numérique.
Si l’on remonte au niveau du G29, on estime la situation préoccupante. Le groupe européen des autorités nationales de régulation de protection des données personnelles se méfie de la connivence entre WhatsApp et Facebook et « des finalités qui n’étaient pas inclues dans les conditions d’utilisation et la politique de confidentialité ».
Les acteurs du Net concernés assurent que les discussions avec les pays des Etats membres et la Commission européenne se poursuivent pour affiner la série de mises en conformité requises.
(Crédit photo : archive NME)
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