Chapeauté par l’ARCEP, le comité d’experts indépendant chargé d’étudier la question de la mise en oeuvre du VDSL2 vient de donner un avis favorable à l’extension de la technologie sur l’ensemble des lignes téléphoniques en distribution indirecte raccordées à un NRA (noeud de raccordement abonnés).
Plus de 23 millions de lignes sont concernées par la mise en oeuvre du VDSL2 (« Very High Bitrate Digital Subscriber Line ») qui permet d’atteindre, sur paire de cuivre, des débits théoriques de 100 Mbit/s en réception et 25 Mbit/s en émission, contre respectivement 25 Mbit/s et 1 Mbit/s pour l’ADSL2+. Cette hausse de performances n’est toutefois valable que pour les abonnés raccordés directement au central téléphonique (sans passer par un sous-répartiteur) et qui n’en sont pas trop éloignés (moins de 1,5 km) : au-delà, les capacités retombent au niveau de celles de l’ADSL.
En permettant des accès Internet à plus de 30 Mbit/s, le VDSL2 contribue au déploiement du très haut débit en France. Certains y voient d’ailleurs un frein au développement de la fibre optique. Les premières offres avaient été lancées à l’automne dernier par des FAI grand public comme professionnels (OVH, Nerim…), en cohabitation avec les lignes ADSL, malgré les risques – maîtrisés – d’interférences.
Dans les faits, les offres en question ne concernaient que 2,7 millions de lignes, en « distribution indirecte » ou raccordées à des NRA issus d’un réaménagement de réseau pour la montée en débit (NRA-XY). L’ouverture du déploiement sur la boucle locale d’Orange permettra d’en couvrir près de neuf dois plus. Mais ce volume reste purement théorique : de par les limitations techniques propres à l’affaiblissement du signal sur la distance, seuls 14,5% de l’ensemble des lignes – soit un peu plus de 4,6 millions – seront réellement éligibles au VDSL2.
A compter du 10 juillet 2014, Orange dispose d’un mois pour compléter ses offres de gros en y incluant le VDSL2. Les autres opérateurs ont trois mois de plus pour préparer leurs offres commerciales… qui devraient donc arriver sur le marché à l’automne, comme le note Silicon.fr.
—— A voir aussi ——
Quiz ITespresso.fr : connaissez-vous les grands groupes français du Web ?
Crédit photo : Hatchapong Palurtchaivong – Shutterstock.com
Equipés de NPU, les PC Copilot+ peuvent déployer des LLM en local. Un argument suffisant…
Que vous soyez un novice dans le domaine informatique, ou avec un profil plus expérimenté,…
Les attaques de phishing utilisant des QR codes frauduleux intégrés dans des documents PDF joints…
Microsoft a amorcé le déploiement de Windows 11 24H2. Passage en revue des nouvelles fonctionnalités…
L'intégration de Copilot dans la suite bureautique s'accélère. Où trouver l'assistant IA et comment l'utiliser…
Microsoft annonce une phase expérimentale pour lancer Recall sur les PC Copilot+. Elle doit commencer…