Face aux ultrabooks d’Intel, AMD en veut plus pour ses ultrathins
Dans l’ombre des ultrabooks, AMD préparerait une solution alternative qui embarquerait l’architecture Brazos, en lieu et place de l’Intel Sandy Bridge.
Seuls au monde ou tout du moins sur leur marché, les ultrabooks ont-ils du souci à se faire ? L’émergence de solutions concurrentes ne fait plus guère de doutes, alors qu’AMD semble s’adonner, en coulisses à un projet en ce sens.
Il en résulterait des machines similaires à de nombreux titres. Les dénommés « ultrathins » (littéralement, « ultra-minces »), à en croire The Australian, embarqueraient toutefois une architecture Brazos, en lieu et place du sempiternel Sandy Bridge d’Intel.
Remuer le couteau dans la plaie bien ouverte d’un concept qui peine à prendre racine : ainsi résumée, la démarche relève d’un opportunisme prononcé.
Mais prendre de revers un monopole contrarié à l’appui d’une solution maison pourrait séduire un public en manque d’alternatives, et que cette seule échelle tarifaire (souvent plus de 1000 euros pour un ultrabook) semble pousser à se rabattre sur des laptops traditionnels.
Que se trame-t-il du côté de la branche australienne d’AMD ? Les premiers échos font état d’un développement en phase terminale, pour une arrivée imminente des ultrathins. En l’occurrence, leur intronisation ne serait qu’une question de semaines.
En cours de livraison, les APU Brazos (Accelerated Processing Unit) de deuxième génération pourraient permettre d’atteindre un niveau de performance similaire à celui des Intel Core i5 et i7.
Associé à une moindre consommation énergétique, le niveau de miniaturisation avéré de ces plats-formes tout-en-un (SoC) favoriserait une intégration au sein de châssis comparables à ceux des ultrabooks.
A la clé, finesse, légèreté (guère plus d’un kilo)… et des prix revus à la baisse, AMD parvenant vraisemblablement à réduire significativement le coût global de production de ses composants. En ce sens, l’entreprise tient la route.
D’autant plus que le grand public, au même titre que les entreprises, affiche une frilosité non dissimulée à accorder sa confiance à un concept que les nombreuses ristournes pratiquées à l’abord des fêtes de fin d’année ne suffisent pas à démocratiser.