Facebook officialise l’App Center en qualité de nouvelle plaque tournante de son écosystème. Le réseau social entrevoit en cette boutique d’applications une entrée de plain-pied dans l’ère du mobile et par là même une nouvelle source de revenus.
Sur le modèle de Google Play et de l’App Store d’Apple, l’ensemble est pensé pour offrir aux développeurs une visibilité accrue et enrichir en parallèle l’expérience des utilisateurs, qui peuvent accéder plus facilement à de nouveaux contenus via une plate-forme centralisée.
Conformément aux allusions formulées à son sujet début mai, l’App Center est accessibles à la fois sur PC et mobiles (iOS, Android). Les applications s’y comptent pour l’heure au nombre de 600.
Un accroc néanmoins : la disponibilité se limite aux Etats-Unis, avec l’assurance d’une mise sur pied en Europe « dans les semaines à venir« .
En tête d’affiche, le « social gaming » avec les titres phares de l’éditeur Zynga, dont CityVille, qui tutoie les 50 millions d’utilisateurs au dernier pointage. S’y adjoindront des incontournables tels Draw Something et le service de streaming Spotify.
Egalement à l’adresse du mobinaute, un moteur de recommandations qui lui suggèrera des contenus en fonction de son profil, de l’historique de ses téléchargements et des préférences de ses amis.
S’il leur incombera de mettre en place une page dédiée pour chacune de leurs créations, les développeurs devront globalement répondre à des critères similaires à ceux en vigueur sur les autres places de marché, notamment celles d’Apple et Google.
Ainsi, le processus de soumission d’applications, gratuites ou payantes avec ou sans version d’essai, implique toujours un contrôle qualité et le prélèvement systématique d’une commission de 30% sur tout achat « in-app ».
Un système de notation et d’évaluation de la popularité sur le long terme permettra aux titres les plus plébiscités de remonter en tête de liste.
Et à Facebook d’exploiter un nouveau levier de monétisation, alors que le modèle économique en vigueur à l’heure actuelle, essentiellement basé sur la publicité, aurait généré, sur l’exercice 2011, à peine plus d’un dollar par inscrit.
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