Nom de code : Catapult. Localisation : Altoona, Iowa.
Le brouillard se dissipe autour du prochain data center américain de Facebook.
La structure, qui occuperait 130 000 m², concentrerait des investissement chiffrés à 1,5 milliard de dollars.
Les élus locaux qui s’en sont fait l’écho auprès de la presse sur place n’ont pas annoncé d’échéance calendaire pour le début des travaux.
Ils n’ont pas non plus détaillé l’impact que le 3e data center du réseau social – après ceux érigés dans l’Oregon et en Caroline du Nord – aura sur l’emploi dans la région.
Mais les fondements de la démarche ne font guère de doute : il s’agit de couvrir la demande croissante en espace de stockage. Le constat s’applique tout particulièrement aux photos, désormais téléversées à hauteur de 300 millions par jour.
Vraisemblablement impliqués dans les négociations, les instances étatiques compétentes et le conseil municipal de la ville sont pressentis pour apporter un soutien financier, notamment dans la mise en oeuvre d’un parc éolien pour alimenter ce centre de données.
Un approvisionnement en eau a déjà été constitué pour aider au refroidissement des installations ; un réseau de fibre optique est disponible à proximité.
Une réunion devrait se tenir ce mardi autour d’un projet de développement économique.
Il est question que Facebook, qui a déjà investi plus d’un milliard de dollars dans son infrastructure en 2011 et en 2012, débloque initialement une enveloppe de 500 000 dollars.
La société Internet de Mark Zuckerberg aurait élu l’Iowa aux dépens du Nebraska en raison des coûts modiques de l’électricité.
Outre les considérations économiques, Facebook s’est penché sur l’aspect technologique du data center.
Sous l’égide du projet Open Compute, rejoint par une douzaine d’acteurs de l’industrie IT, le réseau social s’est récemment rapproché d’Intel pour élaborer une architecture de serveurs plus dense et moins énergivore, à base de processeurs Atom « Avoton » et de stockage SSD.
La technologie Silicon Photonics est par également mise à contribution, pour assurer des interconnexions à 100 Gbit/s entre les portes logiques du processeur.
Facebook lorgne par ailleurs sur les systèmes de mémoire flash ioScale de Fusion-IO, ainsi que sur le concept de serveur basse consommation DragonStone, articulé autour d’un seul CPU pour l’archivage de données « froides », peu sollicitées.
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