Facebook voit l’avenir des bots en réalité augmentée
Facebook introduit la réalité augmentée dans Messenger et mise sur l’alliance avec les bots pour ouvrir de nouvelles perspectives aux marques.
Ils sont désormais 300 000, soit trois fois plus qu’il y a un an, d’après Facebook. Eux, ce sont les bots actifs sur Messenger.
Quelque 200 000 développeurs ont contribué à la croissance de cet écosystème ouvert voilà deux ans.
La conférence F8 qui se tient actuellement à San José (Californie) leur a offert de nouvelles perspectives sous l’angle de la réalité augmentée.
Facebook a fait part de ses expérimentations dans le domaine, avec plusieurs marques : Asus, Kia, Nike et Sephora.
Toutes quatre exploitent la réalité augmentée pour mettre en avant leurs produits. Le modèle est proche des « filtres commerciaux » récemment introduits sur Snapchat (les marques peuvent y intégrer des boutons déclenchant des achats et des installations d’apps).
Facebook affirme qu’une marque ne peut interagir qu’avec des utilisateurs qui ont déjà pris contact avec elle… y compris par l’intermédiaire d’une publicité redirigeant vers un bot.
La conférence F8 a également été l’occasion d’annoncer une mise à jour de la plate-forme « Effets visuels » lancée l’an dernier.
Sa principale composante est baptisée AR Studio. Elle permet de créer des expériences de réalité augmentée qui se déclenchent entre autres selon les mouvements du visage, les données de certains capteurs et les informations remontées depuis d’autres applications.
La mise à jour y introduit une fonction de réalité augmentée « persistante ». L’idée est d’associer une expérience virtuelle à chaque occurrence d’un objet physique. Facebook donne l’exemple d’une affiche promotionnelle pour un film.
Le réseau social annonce une compatibilité avec tous les iPhone depuis le modèle 5s et tous les téléphones Android commercialisés à partir de 2012. Il entend se concentrer sur ce parc potentiel de plusieurs milliards d’appareils avant d’explorer d’éventuels formats supplémentaires.
On surveillera notamment l’intégration des technologies issues de l’acquisition de la start-up allemande fayteq. Exploitées au travers de modules complémentaires pour les principaux logiciels de montage, elles permettent d’ajouter et de supprimer des objets dans des vidéos.