On ne perçoit plus Facebook comme l’IPO du siècle. Il flotte désormais un parfum de scandale financier.
A la suite de l’introduction houleuse en Bourse du réseau social, les investisseurs, qui s’estiment lésés, s’organisent pour demander des comptes à la société Internet de Mark Zuckerberg par voie de justice.
Dans la journée de mercredi, l’AFP a recensé pas moins de trois class actions aux Etats-Unis.
Le cabinet d’avocats Robbins Geller Rudman & Dowd LLP a déposé une plainte en nom collectif au tribunal fédéral de Manhattan.
L’action émane « de la part d’investisseurs ayant acheté l’action Facebook à l’occasion de son entrée en Bourse le 18 mai ».
Quant à la plainte en nom collectif du cabinet Lieff Cabraser Heimann & Bernstein, elle vise « Facebook, certains responsables ou administrateurs, et les banques chargées de l’opération boursière pour infraction aux lois boursières ».
Le prospectus boursier pour l’IPO de Facebook aurait été préparé avec « négligence » sans donner les éléments-clés des activités de la société et les perspectives.
Du côté de la Californie, c’est Glancy Binkow & Goldberg qui monte au créneau en portant plainte « au nom d’investisseurs ayant essuyé des pertes à cause de l’entrée en Bourse hautement médiatique de Facebook ».
Les trois principales banques d’affaires en charge de l’introduction en Bourse – Morgan Stanley, Goldman Sachs et JPMorgan Chase – vont devoir fournir des explications sur la manière dont elles ont piloté cette introduction en bourse médiatique.
Juste avant le démarrage des cotations, le trio des établissements financiers aurait fourni à ses clients institutionnels des éléments susceptibles de refroidir leur ardeur.
Depuis le démarrage officiel des transactions sur le titre FB, l’action a perdu près de 20% sur les trois premières séances (18 mai, 21 mai et 22 mai).
Mercredi 23 mai, l’action Facebook sur le Nasdaq se stabilisait autour de 32 dollars.
Crédit photo : ©-Kovalenko-Inna-Fotolia.com
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