Facebook doit retrouver du crédit en Bourse
Lundi, c’était le 2ème jour de cotation de Facebook. Le titre a perdu 11% pour tomber en dessous de son prix d’introduction. Pourquoi ce décrochage alors que les autres valeurs high-tech se portent bien ?
Les débuts en Bourse sont vraiment laborieux pour Facebook.
Lundi 21 mai, pour son deuxième jour de cotation au Nasdaq, le titre a perdu presque 11%.
Il a terminé à 34,03 dollars. La déception s’est confirmée après l’ouverture peu glorieuse (-11% après 30 minutes de cotation).
Des analystes financiers considèrent que le prix d’introduction de l’action à 38 dollars était trop élevé. Et que le titre a été pénalisé dès le premier jour de cotation (18 mai).
Et cela est lié spécifiquement à Facebook. Car, lundi, la Bourse de New York a été portée par les valeurs technologiques : le Dow Jones a pris 1,09% et le Nasdaq 2,46%.
Des titres comme Apple a gagné + 5,83% (à 561,28 dollars), Google s’est pris au jeu avec +2,28% (à 614,11 dollars).
Dans le domaine du commerce électronique, Amazon profite du rebond (+1,99%) à 218,11 dollars tout comme eBay (+3%) à 39,51 dollars.
Une valeur chahutée comme Yahoo a également tiré son épingle du jeu (+1,04% à 15,58 dollars).
Apparemment, le désengagement progressif du groupe Internet chinois Alibaba.com est bien perçue.
Il existe donc des soucis pour faire décoller l’action Facebook en Bourse. On verra peut-être à moyen terme la manière de rectifier le tir.
En un week-end, l’actualité liée à Facebook a été chargée. Dans la rubrique people, le créateur de Facebook Mark Zuckerberg a annoncé samedi son mariage via le réseau social.
Sur le front du business, la société Internet a dévoilé lundi le rachat de la start-up Karma, qui a développé une plate-forme de commerce mobile.
Plus inquiétant, une nouvelle procédure judiciaire en nom collectif (class action) pour infraction à la vie privée est apparue : Facebook est accusé de traquer les internautes.
Facebook, c’est comme le mariage : pour le meilleur et pour le pire.