Facebook est une entreprise mobile, martèle Mark Zuckerberg

Je suis déçu par les performances de Facebook en Bourse et on peut mieux faire sur les mobiles.

Ce sont les deux principaux messages que l’on retient de Mark Zuckerberg lors de son intervention à la conférence TechCrunch Disrupt de San Francisco.

Difficile de ne pas évoquer les premiers pas de Facebook en Bourse avec son créateur.

Le titre a perdu environ la moitié de sa valeur comparé à son prix d’introduction en Bourse de 38 dollars (18 mai).

Mark Zuckerberg estime que c’est décevant comme démarrage.

Mais le co-fondateur du réseau social reste confiant, tout en demandant à Wall Street de se montrer patient.

Le temps de l’innovation n’est pas celui de la Bourse : concevoir des nouveaux produits et des solutions publicitaires requiert des cycles de développement qui peuvent paraître parfois long.

Ainsi, Mark Zuckerberg a révélé qu’une équipe planchait sur la dimension de la recherche.

Mais il a de nouveau balayé l’idée de s’attaquer au hardware avec un « Facebook phone » : « Ce serait clairement une mauvaise stratégie pour nous », confie-t-il.

Il vaut mieux se concentrer sur la conception d’un « système aussi intégré que possible à tous les appareils utilisés par les gens, quels qu’ils soient. »

La mobilité reste donc un enjeu primordial compte tenu du potentiel du business.

« Au cours des trois voire cinq prochaines années, je pense que la principale question sera de savoir si nous avons bien les choses sur le mobile. »

Une voie royale ? « Nous allons gagner plus d’argent sur les mobiles que nous ne le faisons sur les ordinateurs. »

Au passage, il semble regretter le chemin de développement HTML5 au lieu de préconiser des applications natives par environnement mobile.

Une tactique et un mauvais timing qui auraient ralenti la cadence de l’innovation.

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