Avec le concours de Microsoft et de Facebook, l’Etat de Washington a élaboré une application par laquelle les citoyens peuvent s’inscrire sur les listes électorales.
Un projet qui s’inscrit dans la continuité d’un pilote mené avec succès à l’occasion de l’élection présidentielle organisée aux Etats-Unis en 2008.
Une douzaine d’administrations avaient alors expérimenté une méthode d’enregistrement en ligne qui avait tout particulièrement séduit les moins de 35 ans.
En tête de liste, Washington avait comptabilisé quelque 475 000 inscriptions ou changements d’adresse par cette voie numérique. Près d’un tiers de la population s’était pris au jeu.
A la lumière du rôle déterminant que jouent désormais les médias en ligne, le concept s’étend, presque naturellement, aux réseaux sociaux.
Le projet « d’incitation 2.0 sur les listes électorales » est relancé avec la prochaine course pour la Maison Blanche qui a démarré.
Il s’agit d’exploiter sa principale force : la propriété virale. Tout utilisateur peut ainsi « liker » l’application et la recommander à ses amis.
Seule condition pour y accéder, accepter que Facebook agrège au préalable des éléments de profil comme le nom, le prénom et la date de naissance, qui permettront d’y associer un résident éligible au vote.
Seront toutefois exigés certains compléments d’information. En l’occurrence, des documents officiels (permis de conduire, livret de famille, etc.) qui puissent attester sans conteste de l’identité supposée.
« Facebook n’aura pas accès à ces éléments-ci« , confirme Shane Hamlin, codirecteur de l’opération.
L’intéressé a précisé à Associated Press que le réseau social ne constituait en quelque sorte qu’une porte d’accès au système d’enregistrement officiel.
Microsoft élabore l’application depuis l’automne dernier.
Il n’est pas exclu que Facebook y adjoigne à terme le fruit de son partenariat récemment noué avec CNN : une page « I’m Voting » qui permettra de suivre en temps réel les dernières tendances en période d’élections.
Crédit image : © Secret side – Fotolia.com
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