Quelques internautes non inscrits sur Facebook ont pu être pistés par le réseau social, mais la démarche, non intentionnelle, est due à un bug informatique en cours de résolution.
C’est ce qui ressort d’une contribution blog de Richard Allan. Le vice-président chargé des questions réglementaires pour Facebook en Europe conteste plus globalement les conclusions établies par des chercheurs dans un rapport du 31 mars – format PDF, 67 pages – commandé par la commission belge de la protection de la vie privée (CPVP).
Dans ce document, des équipes de l’université catholique de Louvain (KU Leuven) et de l’université libre néerlandophone de Bruxelles (VUB) expliquent comment Facebook suit à la trace tous ses visiteurs, y compris ceux qui n’ont pas de compte et ceux qui ont choisi de ne pas être suivis.
Ces pratiques permettent à la société Internet de Mark Zuckerberg d’améliorer ses services, mais semblent présenter des incompatibilités avec la législation européenne relative à la confidentialité des données électroniques.
L’un des points sensibles abordés dans le rapport en question est donc celui des cookies : ces témoins de connexion, présentés sous la forme de petits fichiers texte, seraient stockés sur le terminal de tout internaute qui se rend sur une page du domaine facebook.com, y compris les sections qui ne nécessitent pas d’inscription.
Ils permettraient à Facebook d’être alerté lors de chaque visite ultérieure de l’internaute sur un service tiers contenant un module social (par exemple, le bouton « J’aime », présent sur plus de 13 millions de sites Web) et de collecter des données, qu’il y ait ou non interaction directe avec ces plugins.
Face à ces affirmations, Facebook assure faire preuve d’une « grande transparence » sur l’exploitation des cookies pour « améliorer l’expérience utilisateur ». Non seulement en matière de personnalisation, mais aussi de sécurité… et de publicité, « [contrepartie] à un service gratuit ».
Tout en rappelant que la dernière mise à jour de la politique de confidentialité « ne change rien » concernant la transmission de données à des partenaires, Richard Allan assure que son entreprise « respecte » le choix de ceux qui souhaitent que leur activité hors de Facebook ne soit pas surveillée. Et de rappeler que ce principe s’applique sur « tous les appareils ».
Facebook fait également valoir sa « conformité » vis-à-vis des audits régulièrement réalisés par le Data Protection Commissioner (DPC), équivalent de la CNIL française. Notamment en matière d’information aux utilisateurs sur la question de la publicité et d’accessibilité des options de confidentialité, que ce soit pour la géolocalisation ou l’accès aux listes d’amis par les applications tierces.
Crédit photo : Matic Stojs – Shutterstock.com
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