Facebook : l’accord avec les frères Winklevoss confirmé en justice
Sur fond de genèse contestée de Facebook,Cameron et Tyler Winklevoss cherchaient à renégocier un accord à l’amiable signé avec Mark Zuckerberg en 2008.
Dans le conflit qui l’oppose aux frères jumeaux Cameron et Tyler Winklevoss concernant la genèse de Facebook, Mark Zuckerberg a remporté une manche décisive en justice.
La U.S. Court of Appeals pour le neuvième circuit* a validé l’accord signé à l’amiable entre les parties en 2008. Il ne pourra pas être modifié.
La décision de justice est donc favorable à Facebook empêtré dans ce dossier depuis ses origines, qui remontent à 2004.
Le service communautaire a germé dans l’enceinte du campus universitaire d’Harvard (Cambridge, Massachusetts) et dans lequel on retrouve les trois protagonistes.
Les frères Winklevoss contestent la paternité de Facebook attribuée à Mark Zuckerberg.
Ils estiment qu’ils se sont fait voler l’idée par l’actuel P-DG du réseau social alors qu’ils travaillaient sur un projet similaire à l’époque avec Divya Narendra (projet ConnectU).
Cet épisode de Facebook a été mis en scène dans le film The Social Network de David Fincher [et non David Lynch comme indiqué auparavant].
Lorsque l’affaire éclate au grand jour en 2009, on découvre que les parties ont signé un accord à l’amiable, qui prévoit un dédommagement de 20 millions de dollars en cash, ainsi que l’attribution d’actions Facebook équivalentes à 45 millions de dollars.
Mais les frères Winklevoss et Divya Narendra ont déposé un nouveau recours, considérant qu’ils ont été trompés sur la valorisation de Facebook à l’époque.
Les juges de la U.S. Court of Appeals n’ont pas retenu leurs arguments.
« Il vient un moment où il faut mettre fin à un litige« , ont-ils déclaré. « Ce moment est venu. »
Selon les éléments retenus par l’AFP, la justice américaine considère que le dossier doit être clos.
« Les Winklevoss ne sont pas les premiers plaignants confrontés à un concurrent qui a mieux réussi qu’eux à essayer ensuite d’obtenir en justice (le succès) qu’ils n’ont pas obtenu sur le marché. »
Mark Zuckerberg n’a pas fini de rendre des comptes devant la justice.
Un certain Paul Ceglia, homme d’affaires installé à New York, considère qu’il possède 84% du capital de Facebook à la suite d’un accord signé avec le fondateur de Facebook. L’examen du dossier devant la justice est toujours en cours.