Serait-on incessamment observé au gré de ses pérégrinations sur la Toile ?
Facebook contribue à alimenter cette vision paranoïaque.
La plate-forme communautaire utiliserait des cookies, fichiers stockés sur les machines, pour suivre les utilisateurs à la trace même après leur déconnexion.
Un spécialiste australien de la sécurité informatique a révélé au grand jour ce qu’il considère être une supercherie pure et dure : quitter les plates-bandes du réseau de Mark Zuckerberg ne suffit donc plus à fermer, même temporairement, la parenthèse sociale.
Désormais monnaie courante dans les transactions entre clients et serveurs, les cookies sont de petits fichiers stockés en local sur chacune des machines qui accède à un site.
Leur contenu se présente généralement sous la forme d’identifiants uniques qui permettent de suivre l’utilisateur jusqu’à la fin de sa session.
Mais Facebook en réaliserait un usage abusif. Il en opère une simple modification, quand la loi lui impose de les supprimer dès lors qu’un membre quitte le réseau social pour s’adonner à d’autres activités en ligne.
« Ces empreintes restent présentes jusqu’à ce que quelqu’un supprime manuellement tous les fichiers Facebook de l’ordinateur« , précise ainsi le dénommé Cubrilovic, qui se plaît à se qualifier de hacker.
Prises la main dans le sac (de cookies), les équipes de Facebook s’en défendent, mais ne démentent guère qu’à moitié les faits.
« Nous utilisons ces cookies pour fournir du contenu personnalisé […], améliorer notre service […] ou protéger nos utilisateurs« , évoque un responsable qui rappelle par ailleurs que les informations ainsi collectées sont rendues anonymes au bout de 90 jours.
Le constat demeure toutefois indéniable : à l’instar de Google, Facebook ne se fait pas prier pour consteller les disques durs de ces mouchards qui récupèreraient en continu des éléments-clés destinés à cibler les goûts des internautes, afin de leur adresser les publicités adéquates.
En premier lieu, seraient concernés les sites munis de boutons sociaux tels que l’iconique « J’aime ».
Ce scandale surgit dans la foulée d’une série de mises à jour annoncées en fanfare par Mark Zuckerberg en personne, lors de la conférence f8, tenue à San Francisco en présence de représentants de la communauté des développeurs.
Parmi les nombreuses nouveautés, un contrôle octroyé aux applications, lesquelles peuvent désormais publier du contenu sur le mur de leurs abonnés.
Il est censé ne s’agir que de contenu approuvé par l’utilisateur, d’une pression sur le bouton Like (« J’aime ») ou « Share » (partager).
Pourtant, l’inquiétude naît et laisse craindre des dérapages à répétition et des entraves à la confidentialité.
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