Un an après leur arrivée sur Messenger, ils sont plus de 100 000, à en croire Facebook.
Eux, ce sont les bots, ces petits programmes conçus pour exécuter automatiquement des tâches, sans intervention humaine, dans des domaines allant de l’éducation au service client en passant par le commerce électronique.
Lancée ce mardi, l’édition 2017 de la convention développeurs F8 a été l’occasion d’approfondir leur intégration dans la messagerie instantanée.
D’abord en termes de visibilité. La dernière version de l’application mobile en donne un aperçu : le champ « Rechercher personnes et groupes » inclut une liste des bots les plus populaires.
Une expérience « plus poussée » autour de l’écran d’accueil de Messenger est en cours de déploiement, pour l’heure aux États-Unis. Un écran de prévisualisation permet de tester un bot sans l’activer.
Avec les « Chat Extensions », les bots deviennent intégrables dans des discussions de groupe et se positionnent comme des assistants plus que des interlocuteurs.
Facebook y assortit, à travers l’agent conversationnel M, une dose d’intelligence artificielle pour verser dans la recommandation. Ou comment j’identifie le sujet d’une discussion pour recommander des actions… impliquant éventuellement des bots. En la matière, on commence dans la restauration rapide avec Delivery.com comme partenaire.
Spotify se prête également au jeu des bots, sous l’angle des listes de lecture collaborative. Apple Music est annoncé « pour bientôt » dans la boucle.
Les bots arrivent aussi sur Workplace, la déclinaison « professionnelle » du réseau social. Celle-ci se rapproche ainsi un peu plus de Slack, d’autant plus que des passerelles sont établies dans le même temps avec des services comme Box et Salesforce.
Les entreprises lorgneront par ailleurs du côté des technologies de Wit.ai, start-up créée par trois Français installés en Californie et dont Facebook avait annoncé l’acquisition début 2015. Les technologies en question alimentent la fonction « Smart Replies », qui exploite l’apprentissage machine pour répondre automatiquement à certaines questions posées par les clients.
Les codes QR à flasher avec Messenger restent d’actualité, mais peuvent désormais pointer directement vers des bots. Ils devient, en outre, possible d’en associer plusieurs à un même bot, pour faciliter l’analyse du trafic généré.
En illustration, David Marcus, responsable de la plate-forme Messenger chez Facebook
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