Intronisée en grande pompe en début de semaine dans les rayons virtuels de l’App Store, l’application Facebook pour iPad est un fiasco pour les milliers d’utilisateurs qui l’ont téléchargée sur leur tablette.
A une exécution laborieuse s’adjoignent nombre de bogues graphiques et de plantages intempestifs, voire des blocages nécessitant un redémarrage.
Disponible en natif et encensé par un éditeur qui disait l’avoir modelé à l’image du support auquel il se destinait, le client Facebook pour iPad avait tout pour faire de l’ombre à un écosystème Twitter implémenté depuis belle lurette dans les entrailles d’iOS.
La grande famille du réseau social de Mark Zuckerberg croisait les doigts depuis plusieurs mois, pour que soit portée une application jusque lors disponible uniquement sur les smartphones iPhone d’Apple.
Toutefois, près de 48 heures après le lancement officiel et quelques milliers de téléchargements plus tard, la mission est loin d’être remplie.
A l’exécution, l’application fait des siennes et occasionne des plantages à répétition. Les différents modèles d’iPad semblent réagir différemment, mais le constat est unanime : cette version 4.0, soi-disant « optimisée » est inutilisable.
Ainsi, l’écran d’accueil, qui joue à cache-cache, disparaît-il presque aussi sec dès lors qu’il daigne sortir d’un coma prolongé que matérialise une interface dénuée de toute fluidité et constellée de bogues graphiques.
Pis, il arrive parfois que le système tout entier hérite de cette instabilité contagieuse, dans la plus belle expression d’un écran noir ou d’un figé.
Alerté sans délai par des milliers d’usagers, Facebook relativise cet échec et reconnaît tout juste, par la voix d’une porte-parole dépêchée à la hâte, « quelques bogues inattendus« .
« Nous testons sans relâche tous nos produits avant leur lancement« , assurent des équipes de développement qui recommandent par ailleurs de procéder à la désinstallation de toute version ultérieure, afin d’éviter tout conflit logiciel.
Malgré ces excuses de circonstance, y a-t-il lieu de pardonner une faute à peine avouée ?
Désabusés, les possesseurs de tablettes Apple n’ont guère d’autre alternative que de prendre leur mal en patience ou, à la rigueur, de se rabattre sur l’interface Web et son HTML5, garant d’une compatibilité universelle.
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