Pressés d’engranger davantage de revenus publicitaires, les réseaux sociaux stars vont finir par irriter leurs utilisateurs, annonceurs et partenaires.
La publicité, modèle économique indépassable pour les réseaux sociaux ?
Après des années d’hésitation, Twitter semble en tout cas avoir finalement décidé de tout miser dessus, en insérant des « tweets sponsorisés » dans la timeline de ses membres.
Lancé en août dernier, ce système qui représente désormais la principale source de revenus du site de microblogging offre aux annonceurs un ciblage très efficace, grâce à 350 catégories de profils utilisateurs définis par leurs centres d’intérêts.
Pour garder la main sur sa mine d’or, Twitter exige par ailleurs que les applications tierces permettant d’utiliser son réseau se limitent à 100 000 utilisateurs maximum.
Première victime de cette restriction : l’application Tweetro pour Windows 8 a dû être retirée du Windows Store.
De son côté, Facebook a aussi franchi un cap cette année en intégrant désormais des messages sponsorisés dans le fil d’actualité de ses utilisateurs.
Comme sur Twitter, l’efficacité de ces annonces publicitaires est d’une efficacité redoutable.
Mais déjà, certains internautes critiquent ces publicités jugées trop intrusives, qu’ils considèrent comme du « spam ».
Quant aux annonceurs qui se plaignent que certaines de leurs annonces n’aient qu’une faible visibilité sur le réseau, Damien Vincent, Directeur commercial de Facebook France, leur répond : « Les messages des marques doivent être aussi intéressants que ceux des utilisateurs. »
A l’origine de ces nouvelles formes de publicité : le constat que les formats traditionnellement utilisés sur le web, tels que l’utilisation de bannières et mots-clés, ne sont pas transposables aux applications mobiles.
Or désormais, la moitié des 26 millions d’utilisateurs de Facebook en France se connecte depuis un smartphone, et plus de 50% des membres de Twitter.
Résultat des courses : on estime que les recettes publicitaires de Twitter sur mobile atteindront 130 millions de dollars cette année, et qu’elles représenteront 14% du chiffre d’affaires réalisé par Facebook au troisième trimestre.
Un modèle qui fâche, mais qui paye.
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