Facebook vient d’ajouter la brique qui faisait défaut à son application de messagerie instantanée.
Mise à jour en version 6.0 sur iOS, celle-ci permet dorénavant d’envoyer, en complément au texte, aux images et aux fragments sonores, des vidéos d’une durée maximale de 15 secondes. Il est possible d’insérer un fichier préenregistré ou d’effectuer une capture par un appui long sur le pictogramme représentant l’appareil photo.
Sur la liste des nouveautés figurent également quelques changements au niveau de l’interface utilisateur et la possibilité de laisser un « gros » j’aime sur une publication par un appui prolongé. Mais c’est bien l’intégration de la vidéo qui reflète la stratégie du réseau social, concentrée sur la consolidation de ses trois principales applications natives (Instagram, racheté en 2013 ; WhatsApp, acquis en 2014 ; Messenger*, développé en interne) avec des fonctionnalités multimédias. Une démarche qui prend tout son sens à l’heure où les téléphones et les réseaux mobiles deviennent suffisamment performants pour transporter de la vidéo et d’autres contenus lourds.
Facebook s’est surtout donné l’objectif de réunir, à terme, un milliard d’utilisateurs sur chacune de ces applications qui, quoique populaires (200 millions d’utilisateurs à fin 2013 Facebook Messenger ; le même nombre au 24 mars 2014 pour Instagram ; 500 millions au 22 avril 2014 pour WhatsApp), ne sont pas encore rentables. Au contraire de son application mobile officielle, laquelle a généré, au 1er trimestre 2014, une part substantielle de revenus publicitaires dépassant, au global, 2 milliards de dollars.
Déjà d’actualité sur WhatsApp, la vidéo avait également été intégrée sur Instagram en fin d’année dernière, en plus d’un module de discussion privée supportant les conversations de groupe jusqu’à 15 personnes.
* Depuis quelques semaines, il n’est plus possible d’accéder aux fonctionnalités de messagerie via l’application mobile Facebook. Il faut obligatoirement télécharger Messenger ou passer par le site (versions desktop et mobile). Le public semble peu séduit par cette opération : les notes récentes attribuées à l’application sont rarement excellentes et les commentaires négatifs se multiplient.
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